... Tout passe dit-on.
J'imagine effectivement que pour certains, ceci est vrai, car à vivre dans la fuite ou le déni, forcément ce qui subsiste c'est la machine, celle qui a été conditionné à faire et à vouloir.
Vu ainsi chaque jour est neuf, on le remplit pour combler le vide immense laissé par un cœur qui a fini de saigner mais on ne perçoit plus l'émotion. On est devenu un robot, on a choisi d'incarner ce que l'on est venu réparer, ce qui à vrai dire on aurait dû transcender.
Mais la tentation d'une lumière illusoire provoquée par le mental, a été plus fort. On croit de ce fait qu'on ne souffrira plus. Sauf que la pire des souffrances, c'est un cœur sans vie.
Certes les peurs se sont estompées car dans le faire et le vouloir, il ne peut y avoir de véritable peur. La peur réside selon la conception mentale que là où réside la vérité et l'amour.
Car la vérité demande que l'on regarde en soi au plus profond, là où se cache ces vérités sur les choix que l'on a fait par orgueil et mépris. Et l'amour forcément exige que l'on oublie un peu son intérêt propre.
Hélas, ce qui n'est pas compris maintenant entraîne fatalement que les choses se répéteront jusqu'à leur dépassement.
Pat Le Verdoyant
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