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lundi 12 mai 2025

Avœux...

 Je vais vous faire un aveu aujourd'hui...

Il fut un temps où je me posais encore davantage de questions, et je me demandais notamment pourquoi je tombais aussi souvent sur des personnes, qui n'avaient mais alors strictement rien à m'apprendre et strictement rien à me donner. 

J'étais un quelque peu triste, car forcément je me suis demandé pourquoi j'attirais ces personnes et quelle était la leçon à en retenir ?

Je ne saurais vous dire honnêtement si moi-même à ce moment là, je leur donnais quelque chose ou pas, car le premier constat était basé sur le fait de l'incompatibilité totale de leurs personnalités et de la mienne. Et à cette époque, j'étais plutôt dans la quête de mes limites, donc moins attentif à autre chose. 

Alors je tiens à vous préciser que je ne suis pas du genre à me poser la question sur les apports potentiels d'une relation, car une relation, même s'il s'agit d'une relation amoureuse, ne devrait pas reposer sur des intérêts spécifiques que l'on attend de l'autre, selon moi, si ce n'est, qu'on se sente bien et que l'on fasse de sorte à ce que le sentiment de bien-être prédomine (en commun). 

Mais bon, quand on se pose des tas de questions, forcément il y a tout genre d'analyses qui y passent.

Je ne sais plus à quel moment je me suis rendu compte, de ce que je vais dire maintenant ? Toujours est-il que je fus sidéré de me rendre à l'évidence que même ces relations, apparemment sans intérêt, étaient des relations grâce auxquelles j'ai appris énormément de choses.

Même si je continue par moment, à me dire ou à me plaire de prétendre que j'ai perdu du temps avec ces relations à sens unique ou à pas de sens du tout, le seul et vrai aveu, est celui de dire que tout dépend toujours de l'apprenant.

Quand on n'apprend rien, ce n'est pas de la faute à l'autre, c'est de son propre ressort à ne pas savoir comment transmuter le plomb en or. Car la lumière jaillit de partout si toutefois on veut bien se donner la peine de sortir de la facilité à vouloir être servi sur un plateau. Cela demande certes de la patience et de la persévérance, et surtout beaucoup de bienveillance, mais cela en vaut toujours la peine.

Ce qui tue, c'est d'attendre que les autres changent ou se plient à nos exigences. Ce qui tue c'est d'accuser les autres de ce que l'on ne sait pas faire soi-même. Ce qui tue c'est de voir les défauts chez les autres mais pas chez soi. Ce qui tue c'est de faire le moins d'efforts possible, mais d'en attendre beaucoup d'autrui. Ce qui tue c'est d'avoir le cœur et l'esprit fermés mais d'espérer un changement.

Pat Le Verdoyant 



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