Ne devrions-nous pas tous prêter par moment davantage d'attention aux mots (maux) que l'on côtoie au quotidien, et que nous avons tendance à considérer juste comme quelque chose d'anodin, qui n'est pas vraiment relié à nous?
"Les gouttes d'eau forment la glace quand le froid les fige, mais le soleil par sa chaleur même imperceptible en cette saison les rend à leur véritable nature."
Nous sommes tant entourés de merveilles, sauf que nous passons le plus clair de notre temps à passer à côté sans la moindre attention.
Je me sens prisonnier par les pertes de tous les amours, par les trop nombreuses déceptions et par ce monde sournois dans lequel l'on manipule les uns et les autres, selon leurs croyances spécifiques. Prisonnier de devoir constater que des pantins s'en prennent à cœur joie de soumettre d'autres pantins, alors qu'eux-mêmes sont abusés. Les borgnes sont rois dans les pays d'aveugles. Comment pourrais-je me sentir libre ?
Et pourtant plus j'y réfléchis et plus je me rends compte de la supercherie, mais celle-ci je me la dois à moi-même.
Être prisonnier est une certitude, sauf qu'elle ne signifie pas que la faute va à quelqu'un d'autre, bien au contraire, toutes situations extérieures ne sont là que parce que j'ai voulu qu'elles puissent exister dans mon monde afin de me montrer le chemin vers la libération. Mais il faut pas mal de temps pour en comprendre tous les mécanismes. Et en attendant je suis prisonnier en pleurant ou en souffrant, d'une situation parce que j'ai besoin de croire encore que je n'ai pas la force de la transcender. Alors je peux me plaindre beaucoup en prétendant que ce sont les autres qui me privent, ou que les autres m'affligent pour x raisons. Car bien évidemment ceci est vrai, chacun dans son coin vit des peurs plus ou moins similaires, même si elles s'expriment de manière très différentes.
Sauf qu'il m'appartient à réaliser que là où j'en suis maintenant, rien ne pourra changer, car ce pouvoir ne vient pas de l'extérieur, l'extérieur sera toujours le reflet de mes propres croyances, croyances où tôt ou tard quelqu'un devra payer.
À vrai dire on est prisonnier que tant qu'on y croit, ceci valant pareillement quand on se sent libre. Il n'y a en vérité aucune notion de liberté à retenir, car dans la vie ce qui est déterminant est la vérité.
Aussi si vous aussi vous souhaitez vivre une vie différente, différente dans le sens que vous aimeriez qu'il y ait davantage d'amour et davantage de bienveillance, alors optez pour devenir la personne que vous êtes véritablement. Ce choix doit être conscient et permanent, il doit vous ébranler car tout ce qui est faux doit disparaître. C'est seulement ainsi que vous parviendrez à vous sentir de plus en plus serein.
Pat Le Verdoyant
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