Je découvre avec grand intérêt les propos de Patrick Burensteinas, dont certains disent qu'il serait un maître alchimiste. Quoiqu'il en soit, je trouve ses propos très instructifs, et il n'y a aucun doute qu'il y a dans ses paroles une belle poésie.
Ainsi il décrit l'ego comme étant comparable aux traces de pas dans le sable. Pour que ces traces existent, il faut qu'il y ait du sable et quelqu'un pour marcher dans ce sable. En d'autres termes l'ego n'a pas d'existence propre. Selon ses dires l'ego empêche la lumière de nous atteindre. Bien sûr que je ne parviendrais pas à retranscrire ses mots aussi bien que lui, aussi n'hésitez pas à découvrir cet auteur.
De son point de vue toujours, il ne perçoit pas les choses de la manière dont nous sommes habitués à les percevoir, notamment quand nous sommes sous l'emprise de nos croyances. Par exemple sa vision de l'enfer, n'est pas un endroit où nous risquons d'aller en raison d'un mal que nous aurions fait, l'enfer est à vrai dire ici, sur Terre, dans cette vie présente. Chose que moi-même j'ai déjà pu penser et affirmer. Sauf qu'il voit l'enfer, comme cet enfermement que bien souvent nous nous efforçons à maintenir, en étant précisément dans l'ego.
Qu'est-ce qui est enfermé? Nous bien sûr, mais nous le sommes en raison d'émotions que nous souhaitons à tout prix garder en nous. L'ego permet cet enfermement. Quelles sont ces émotions que nous gardons?
Elles sont multiples, qu'il s'agisse d'émotions liées au passé, ou d'une tristesse ou d'une souffrance que pour on ne sait quelle raison, nous préférons garder en nous, telle la certitude que le monde est moche et rempli de gens qui nous veulent du mal. Mais l'ego n'est pas que l'apanage de gens horribles, prétentieux et égoïstes, manipulateurs et rusés. Non, l'ego agit aussi chez ceux qui se disent de bonne volonté, par exemple des gens croyants ou spirituels, même les gens qui ne pensent rien, sont des gens qui préfèrent l'ego, ou encore les gens qui comme moi, s'isolent du monde, sont tout autant dans l'ego que nos politiciens. Peu importe les raisons, mais l'absence d'ouverture tout comme l'excès d'ouverture, renferme toujours et encore dans l'ego.
Pourquoi?
Parce que le but de la vie, qu'on le veuille ou pas, est de nous ramener à la lumière. Car la lumière est pour ainsi dire l'absence totale d'ego, entre autre bien sûr. L'ego n'a comme seul fondement à son existence que la présence de matière, donc d'un corps.
La lumière par définition réside dans l'immobilité. Bon j'espère ne pas déformer les propos de Burensteinas, mais l'ego est ce qui fait que nous nous sentons dans l'obligation de réagir, mais même le seul fait de devoir agir, nous éloigne déjà de la lumière.
Vu que nous sommes dans cette existence terrestre, il va de soi que nous n'avons pas forcément d'autre choix que d'être dans l'action, du coup il devient encore plus important de trouver le juste équilibre entre l'immobilité et l'action. Equilibre qui peut laisser passer de la lumière.
Soyez très attentif aux mots. La réaction est ce qui est engendré par l'ego. Sauf que nous ne réagissons pas toujours de façon virulente à tout ce qui se passe, pourtant nous serons pareillement juste dans l'ego.
Ainsi si nous avons des peurs au fond de nous, nous sommes déjà dans la réaction, peu importe ce que nous faisons. Nous pourrions très bien passer notre journée à méditer, et donc sembler être immobile, pourtant nous ne serions en vérité que dans la réaction à nos peurs. Ce qui renforcera l'enfermement.
Je ne sais pas si vous comprenez ces propos?
L'ego peut vraiment nous desservir fortement dans la vie, même s'il y aura toujours de l'ego, il est primordial de pouvoir le reconnaître dans son fonctionnement.
Ainsi ce qu'il faut retenir ici, c'est que l'ego a tendance à renfermer nos émotions en nous, quand il le fait, nous sommes dans l'incapacité totale de percevoir la lumière, et donc le bon sens de ceux qui vont parler de lumière.
Le pire c'est qu'en renfermant des émotions, nous finissons par nous rendre totalement malade, du coup la souffrance nous taraude, et plus cela dure, plus le risque s'aggrandit de voir se développer en nous des maladies, Patrick Burensteinas explique ces maladies, comme des trous créés par la pression des émotions sur la couche égotique, la maladie permet de laisser sortir une émotion enfermée.
Aussi demandons-nous quelles sont ces émotions que nous gardons en nous? Et essayons de les libérer. Tout en comprenant l'importance de prendre en compte nos agissements quotidiens, pourquoi faisons-nous ce que nous faisons? Faisons-le nous en raison d'une quelconque réaction à quelque chose, même quelque chose de passé? Tout ceci nous sommes invités à le prendre en main afin de nous libérer, et de nous donner une chance à laisser entrer la lumière.
Pat Le Verdoyant
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