Naître et renaître, tel est ce que nous vivons pour beaucoup.
Un jour l'on nait, et ensuite on finit par le regretter, parce que nous ne sommes pas seuls. Il y a les autres, autant ils peuvent nous enchanter, que nous faire déchanter.
Puis un jour, quand le vase est plein et qu'il déborde, ce sont nos émotions qui nous font miroiter nos illusions. Sauf que généralement à ce moment là, nous sommes depuis fort longtemps figés dans nos habitudes. Et c'est à vrai dire les regrets et les amertume qui coulent à flots.
De ce chaos jaillit l'étincelle du renouveau, en tout cas c'est ainsi que nous l'interprètons.
L'on renaît à partir de cet instant.
C'est une nouvelle version de nous-mêmes. Parfois plus profonde, parfois juste mieux coupé de nos sentiments profonds.
Mais bien souvent nous sommes encore loin de l'être, car être ne traduit ni une action et encore moins une réaction.
Alors c'est quand qu'on est ?
Il n'y a pas de juste réponse, car c'est une histoire qui appartient à chacun, individuellement. Même si cet individuellement est avant tout quelque chose que l'on partage collectivement.
Peut-être est-on dès lors que le passé n'est plus un sujet, et que le futur n'est plus un objet (de convoitise). Et le présent alors ?
Peut-être que ce présent serait simplement le cadeau qu'on se fait au jour le jour, et que ce cadeau, on le fait pareillement aux autres.
Pat Le Verdoyant
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