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dimanche 20 avril 2025

Quiproquo...

 Et si personne n'avait raison et personne n'avait tort ?

Bon j'admets que ce serait le chaos, surtout si on y ajoutait le pouvoir de création personnelle. 

Trêve de plaisanterie, je pensais à vrai dire aux propos de certains qui disent, carrément, je le souligne, qu'il n'y a en dehors de moi, personne d'autre et rien d'autre que moi. 

Il est évident que ce genre de propos ne sont pas du tout, mais alors pas du tout compris par un grand nombre de personnes, mais ceux qui se donnent un peu de peine, eux sont littéralement subjugués par la pertinence de ces propos. 

Sauf qu'en vérité, il s'agit là avant tout d'un autre moyen de compréhension, à ce que habituellement nous rejetons en bloc. 

Comprenez par là l'astuce, car en effet s'il n'y avait que moi, cela signifierait forcément que si vous ne me comprenez pas, c'est quelque part de mon propre ressort, et même quand vous me comprenez, c'est parce que je l'ai décidé. Mais allons encore plus loin. Si je tombais sur quelqu'un qui me fait souffrir, alors cela signifie que j'ai décidé de me faire souffrir. Si quelqu'un me rend heureux, c'est encore parce que je l'ai décidé. Et si quelqu'un me pique ma copine, c' est encore et toujours une version de moi, que j'ai certes voulu, et je me pique moi-même ma propre personne...

Ouille! Vous aurais-je perdu ?

Je comprends ce que vous vivez et ce que vous croyez maintenant à mon sujet. En fait il faut un certain temps pour que ce genre de façon de penser s'infuse et se digère. 

Même moi, il m'a fallu je crois 3 ou 4 ans, avant de réellement en comprendre le sens. 

Pourtant si l'on admet, ne serait-ce qu'un laps de temps, que cela serait possible, imaginez la grande stupéfaction que l'on pourrait finir par avoir, en se disant que tout est toujours que moi. A vrai dire des projections de ce que je suis en mesure de comprendre et de ne pas comprendre, une projection de ce que je crois et de ce que je ne crois pas, une projection de ce que j'accepte de moi et de ce que je n'accepte pas de moi.

Ne serait-ce pas puissant ?

Mon refus est mon refus, la vacherie de l'autre est en réalité la vacherie que j'ai décidé qu'il m'inflige, vu que quoiqu'il en soit cet autre, n'est que moi. 

Si je ne comprends pas, l'autre ne peut pas comprendre, mais si à l'inverse je comprends forcément l'autre ne peut que me comprendre. 

Alors plutôt que de croire que le monde ne me comprend pas, il serait peut-être plus simple que je m'accorde avec le fait, que c'est moi qui décide de la finalité. 

Nous approchons petit à petit de ce que nous pourrions appeler l'unité. Même si ce n'est pas encore réellement l'unité. C'est un début. 

Un début qui permettrait peut-être que l'on cesse d'accuser autrui de notre malheur. 

À méditer. 

Pat Le Verdoyant 



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