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mardi 29 avril 2025

Petit tu deviendras grand...

 Saviez-vous que certains disent que les bonsaïs sont le type de plantes de ceux qui ne veulent pas grandir?!?

Bien évidemment ceci est de l'ordre de l'inconscient. 

D'ailleurs ce propos fut tenu lors d'un réaménagément feng shui, ainsi faut-il encore être un peu feng shui dans l'âme pour comprendre. 

Quoiqu'il en soit, un jour on m'a offert un bonsaï, et j'ai beaucoup ri car je l'ai dit à la personne, tout en acceptant le cadeau. 


Du coup j'ai accepté le défi de faire grandir mon bonsaï, pour qu'il puisse devenir arbre. 

Dans la vie ce n'est guère différent. Cultiver ou plutôt prêter attention à la partie "enfant" en nous, mais en cessant d'être indirectement gouverné par elle. Tout comme cela est le cas de l'ombre, autre archétype bien connu par ceux qui ont lu CG Jung.

Donc oui petit, un jour tu seras grand mais tu ne perdras pas ton âme d'enfant, car je te vois. 

Pat Le Verdoyant 



Sois la vague, sois l'océan...

 Nous croyons bien souvent à tort, qu'il faut être quelque chose ou qu'il faut faire quelque chose, pour être vraiment heureux.

Et c'est ainsi que nous nous perdons à vrai dire, nous nous éloignons de plus en plus de notre centre. Continuellement occupés et distraits, jusqu'au moment où la vie décide à notre place, pour ainsi dire, car nous sommes allés trop loin dans notre déni de nous-mêmes, attachant de l'importance à des futilités, à des choses qui au fond ne permettent pas notre croissance intérieure, mais juste un semblant d'existence, grâce à l'entretien d'un état tout juste satisfaisant. 

Que fait l'océan ? Que fait la vague ?

L'océan est juste l'océan, et la vague juste la vague. Ils ne se posent aucune question, ni pour l'être ni pour le faire et encore moins pour le vouloir ou le pouvoir. 

Ils ne connaissent pas la peur ni l'envie. Ils suivent tout simplement ce que la vie leur propose. Par vie entendons la force des choses. S'il y a du vent ou des courants de fond, chacun va les suivre à sa manière. 

La vague n'a pas peur de se briser sur les rochers, elle n'a pas peur de perdre une quelconque identité ou encore d'être trahi. 

Elle sait qu'elle fait partie de l'océan, et que d'une façon ou d'une autre, elle ne peut en être séparée. Même si elle s'évaporait, elle finirait toujours par revenir.

J'en déduis quelque part qu'il s'agit d'un problème d'identité. Pourtant je crois que l'océan sait qui il est. 

Sauf que lui ne va pas s'identifier par rapport à autre chose que ce qu'il est. L'océan est authentique. 

Alors que nous les Hommes, même quand nous ne le cherchons pas, nous nous identifions à tellement de choses, qu'il n'y a en vérité aucune authenticité. Chez nous ce sont nos rôles et nos personnages qui se prétendent authentique.

Et dans ces identifications, il y a toujours la division qui menace, la séparation, la perte, et les enjeux. Et bien sûr, avec elles, viennent les peurs. 

Le jour où nous saurons tirer un enseignement de l'observation rigoureuse du fonctionnement de la Nature, et surtout de l'authenticité qui découle d'une certaine immobilité, nous irons beaucoup mieux, et les améliorations se feront pour ainsi dire d'elles-mêmes. 

Pat Le Verdoyant 



mardi 22 avril 2025

Le contrôle...

 Je crois que le contrôle, est au final ce qui nous ramène toujours à l'ego.

Vous savez, la plupart des gens, on ne sait pas ou on ne croit pas qu'ils sont dans l'ego. 

C'est pour cela que je parlais à un moment donné de titiller. 

J'ai connu des personnes que j'ai fréquenté durant quelques années, et je les trouvais plutôt "dans l'amour" de leurs prochains. À cette époque j'étais encore très rebelle, c'est-à-dire que j'aimais notamment dire, quand le sujet était mis sur la table, bien sûr, que j'aimais bien l'ego et que je ne comprenais guère les affirmations de certains qui voulaient "tuer l'ego".

Bref, j'ai du coup, plutôt été étonné que ces personnes par moment me disaient : "Oui mais toi t'es vraiment dans l'ego !" Je précise qu'elles me le disaient avant que moi de mon côté, par la suite, je leur disais que j'aimais mon ego.

Sauf que quelques temps après, genre 2 ou 3 ans plus tard, voire plus je devais me rendre à l'évidence, qu'en vérité elles avaient projeter leur propre ego sur moi. 

Et croyez-moi quand quelqu'un utilise son ego à mauvais escient, ça fait des ravages. Du genre que parmi ces personnes, alors que pour moi 10 ou 20 ans après je n'y pense même plus, elles sont toujours dans la guerre de l'ego.

Alors j'avoue, même si aujourd'hui je vois l'ego différemment, j'hésite encore à le mettre dans le même sac que l'orgueil. Car pour moi il s'agit de deux choses distinctes. Sauf que certaines réactions, pourraient bel et bien être davantage dues à l'orgueil qu'à l'ego. Peut-être que les blessures d'ego font ressortir l'orgueil, je n'en sais rien. 

Quoiqu'il en soit, il me semble aujourd'hui que l'aspect contrôlant d'une personne, reflète sa blessure d'ego et donc bien souvent un comportement du coup très orgueilleux, au sein duquel, du coup, l'autre n'a guère de choix, soit il se plie, soit il doit essuyer le courroux. 

Toujours est-il que le contrôle quand il devient excessif et surtout rigide et imposé, fait qu'aucune lumière n'est en mesure de passer. L'ego est maintenu avec force et vigueur, la blessure entretenue comme signe de fabrique, et l'orgueil couronne le tout, notamment quand il y a résistance.

Ainsi soyons vigilant, l'excès de contrôle, ou à l'inverse le refus de contrôle, mais en sachant qu'au fond c'est une autre sorte de contrôle, nous empêchent de percer des trous, là où cela serait nécessaire pour commencer à voir autre chose que le connu. 

Pat Le Verdoyant 



dimanche 20 avril 2025

Quiproquo...

 Et si personne n'avait raison et personne n'avait tort ?

Bon j'admets que ce serait le chaos, surtout si on y ajoutait le pouvoir de création personnelle. 

Trêve de plaisanterie, je pensais à vrai dire aux propos de certains qui disent, carrément, je le souligne, qu'il n'y a en dehors de moi, personne d'autre et rien d'autre que moi. 

Il est évident que ce genre de propos ne sont pas du tout, mais alors pas du tout compris par un grand nombre de personnes, mais ceux qui se donnent un peu de peine, eux sont littéralement subjugués par la pertinence de ces propos. 

Sauf qu'en vérité, il s'agit là avant tout d'un autre moyen de compréhension, à ce que habituellement nous rejetons en bloc. 

Comprenez par là l'astuce, car en effet s'il n'y avait que moi, cela signifierait forcément que si vous ne me comprenez pas, c'est quelque part de mon propre ressort, et même quand vous me comprenez, c'est parce que je l'ai décidé. Mais allons encore plus loin. Si je tombais sur quelqu'un qui me fait souffrir, alors cela signifie que j'ai décidé de me faire souffrir. Si quelqu'un me rend heureux, c'est encore parce que je l'ai décidé. Et si quelqu'un me pique ma copine, c' est encore et toujours une version de moi, que j'ai certes voulu, et je me pique moi-même ma propre personne...

Ouille! Vous aurais-je perdu ?

Je comprends ce que vous vivez et ce que vous croyez maintenant à mon sujet. En fait il faut un certain temps pour que ce genre de façon de penser s'infuse et se digère. 

Même moi, il m'a fallu je crois 3 ou 4 ans, avant de réellement en comprendre le sens. 

Pourtant si l'on admet, ne serait-ce qu'un laps de temps, que cela serait possible, imaginez la grande stupéfaction que l'on pourrait finir par avoir, en se disant que tout est toujours que moi. A vrai dire des projections de ce que je suis en mesure de comprendre et de ne pas comprendre, une projection de ce que je crois et de ce que je ne crois pas, une projection de ce que j'accepte de moi et de ce que je n'accepte pas de moi.

Ne serait-ce pas puissant ?

Mon refus est mon refus, la vacherie de l'autre est en réalité la vacherie que j'ai décidé qu'il m'inflige, vu que quoiqu'il en soit cet autre, n'est que moi. 

Si je ne comprends pas, l'autre ne peut pas comprendre, mais si à l'inverse je comprends forcément l'autre ne peut que me comprendre. 

Alors plutôt que de croire que le monde ne me comprend pas, il serait peut-être plus simple que je m'accorde avec le fait, que c'est moi qui décide de la finalité. 

Nous approchons petit à petit de ce que nous pourrions appeler l'unité. Même si ce n'est pas encore réellement l'unité. C'est un début. 

Un début qui permettrait peut-être que l'on cesse d'accuser autrui de notre malheur. 

À méditer. 

Pat Le Verdoyant 



Un monde meilleur?

 Qui ne voudrait pas d'un monde meilleur ?

Même si nous ne sommes ni utopiste ni idéaliste, c'est une grande tentation que de vouloir un monde meilleur. 

Bien évidemment il y en a qui s'éclatent déjà, qui trouvent la vie merveilleuse. Mais le sont-ils vraiment heureux au fond ? Je veux dire par là de quoi sont-ils conscients ? Sont-ils juste hermétiques au malheur des autres ou ne les voient-ils même pas ?

À vrai dire c'est une chose assez délicate, car il me paraît évident que ce monde meilleur est une erreur d'interprétation. La conscience nous invite à comprendre que le monde correspond en premier lieu à la nature, à la vie de ce qui nous entoure, seulement après, viennent les Hommes, avec leurs problèmes et leurs croyances. Il est bon de voir tout, le bon comme le moins bon, voire le mauvais. Mais tout ce que l'on aimerait quelque part améliorer ou voir évoluer, sont des pistes personnelles pour les améliorer et les faire évoluer en nous.

Donc le monde n'a pas vraiment de rapport dans cela, il est important de veiller à utiliser les bons mots, sous risque sinon d'accuser à tort quelqu'un ou quelque chose du malaise que l'on ressent à son niveau. 

J'en déduis du coup que bien des problèmes sont des problèmes liés à l'incompréhension et au refus de comprendre.


Voilà pourquoi je dis ce que je dis, m'incluant tout autant moi-même à ces besoins de prendre conscience, il y a tant de choses dont nous devons prendre conscience.

Ainsi il n'est tout bonnement pas possible de lutter contre l'injustice, en étant soi-même injuste, ne serait-ce envers soi-même.

Il s'agit toujours de procéder dans l'ordre.

Pat Le Verdoyant 



samedi 19 avril 2025

C'est quoi l'ego au juste ?

 Si déjà nous parlons d'ego, autant en profiter pour le définir une fois de plus.

L'ego n'est pas forcément une mauvaise chose, d'ailleurs il est bon de rappeler, à ceux qui l'auraient un peu oublié, que le simple fait de nous être incarnés sur cette terre, nous a revêtu de quelques couches de peau, et ces couches pourraient être traduites comme des couches d'ego. Ce n'est pas fondamentalement exact, mais cela permet au moins de comprendre plus facilement, j'espère. 

La Bible, dans son bon sens initial, dit qu'au paradis, nous étions nus. Sauf que cette nudité n'a strictement rien à voir avec une histoire de seins à l'air et sexe à l'air. Non ! Si nous sommes initialement un esprit, ou pour les français entre autre , une âme, il va de soi, que nous n'avions pas de corps, et donc pas de matière. C'est la matière qui incarne la densité, et donc cette lourdeur d'incarnation. Du coup, sans corps et sans matière, nous étions nus. Les habits revêtues après le paradis, c'est le corps, d'où l'idée des peaux ou des couches de peau, qui sont en quelque sorte autant de voiles, qui nous empêchent de voir la Vérité.

L'ego à ce niveau là, est bel et bien ce qui nous distancie de la capacité à voir l'unité ou la lumière. Étant donné que l'ego est ce qui nous permet de nous reconnaître dans cette réalité physique et donc incarnée. 

Il y a des personnes dont on dit qu'elles n'ont pas d'ego, souvent c'est elles qui le prétendent. Je ne dis pas que cela n'existe pas, sauf que vu sous l'angle sous lequel je vous l'expose, cela n'est pas réellement possible. Tout le monde a un ego, sauf que certaines personnes n'ont jamais réellement existé par elles-mêmes, elles ont donc beaucoup de mal à savoir qui elles sont vraiment, elles manquent de ce fait d'ego. Mais si on les titille dans le bon sens, vous verrez qu'elles pourraient vous faire les mêmes crasses, que quelqu'un avec un ego sur dimensionné. C'est l'occasion qui fait le larron.

Quoiqu'il en soit la vraie problématique repose surtout sur la compréhension ou l'incompréhension de ce qu'est l'ego, d'une part, et de l'autre au fait qu'on voudrait incarner quelque chose que l'on ne peut pas incarner ici-bas.

Voilà pourquoi j'aime particulièrement cette représentation des couches de peau, qui sont pareillement des couches de l'ego. On ne peut tuer l'ego, c'est un non-sens. Car ceux qui prétendent cela, sont probablement ceux dont l'ego agit le plus dans l'ombre.

Quoiqu'il en soit, nous pourrions dire que le but de la vie, pourrait être notre désir à mettre de la lumière dans notre vie. C'est en tout cas la vocation des mouvements spirituels, et c'est même l'idée de base des religions, sauf qu'elle a été détourné par enjeu politique. 

Et même si de nos jours, beaucoup de gens ont du mal avec ces concepts, il suffit de voir ce qui se passe autour de nous, pour pouvoir en déduire, que les uns et les autres s'efforcent par divers moyens, à mettre en lumière, si ce n'est à se mettre en lumière. Ce qui quelque part revient au même, sauf qu'il y a encore beaucoup d'ego dans ces démarches. Retenons-en avant tout cette envie de lumière. Et qui correspond bien évidemment avec un retour à la source.

Ce retour se fera, tôt ou tard, mais pas réellement dans cette vie, d'ailleurs dans aucune à vrai dire, vu que la base d'un retour à la source, correspond à un retour à notre nature première, qui est l'esprit ou l'âme. 

Néanmoins, ce qu'il est possible de faire ici-bas, c'est de nous faciliter la tâche pour après. Cette facilitation réside dans le fait de comprendre dans un premier temps de quoi nous parlons. La souffrance n'est pas de la lumière. Le non-amour n'est pas de la lumière. L'égoïsme n'est pas de la lumière. Les peurs ne sont pas de la lumière.

Mais que sont-ils alors ???

Ce sont autant d'expression d'un ego bien saturé, bien dense. Un ego plein d'exigences. Un ego profondément blessé. 

Alors oui, c'est vrai, nous avons tous connu de nombreuses raisons pour nous barricader dans cet ego. Sauf que poursuivre là-dedans, ne nous aidera à aucun niveau, sinon celui de nous enfoncer davantage, et de créer avec grande force et vigueur un monde de plus en plus effroyable. Et ne croyez surtout pas que vous pourriez en réchapper. Quand on crée quelque chose, on le vivra, c'est sûr.

Fort heureusement que la Vie est bienveillante, dans ce sens, il ne sera jamais trop tard pour changer la donne. 

Comment ?

En perçant des trous dans vos couches de peau, dans vos couches d'ego. Car plus la lumière passe, plus vous deviendrez transparent. 

Vous pourriez croire que c'est une horrible chose que de devenir transparent ?! Sauf que vous voyez la transparence qu'à partir de votre point de vue egotique. Mais vous oubliez le fait qu'en étant pas transparent, vous attirez précisément tout ce qui pourra résonner avec vos zones d'ombre. En fait la transparence ici, est plutôt synonyme de lumière.

Quelqu'un de lumineux n'a besoin ni de se convaincre lui-même ni autrui. Il est ce qu'il est. 

L'ego qui subsiste est juste celui bénéfique à son existence. 

Pat Le Verdoyant 



Un monde d'ego...

 À vrai dire si nous croyons en l'astrologie, nous devrions un de ces jours sortir du monde de l'ego, attribué de droit à l'ère du capricorne, pour entrer dans la fameuse ère du verseau, que beaucoup mettent en lien avec le cœur.

Je ne suis certes pas assez spécialisé pour l'affirmer ou l'infirmer, notamment en égard à la logique probablement propre de ces histoires d'ères.

Néanmoins le verseau est généralement plus connu comme l'archétype du rebelle ou du révolutionnaire. 

Une phrase qui lui correspond très bien : "Ne laisses pas tes émotions diriger tes actions sans raison."

Dans ce sens là il me paraît évident que le verseau s'emballe souvent très vite, pliant le monde à ce en quoi il croit, pour par la suite se rendre compte, qu'il s'est avant tout laissé déborder par ses émotions, et que la cause était loin d'en valoir la peine. Il est à ce niveau là, un éternel insatisfait.

C'est pour cela que je dirais que la rébellion est certes nécessaire et utile, faut-il encore que celle-ci soit menée dans la bonne direction. 

Le problème étant que nous sommes dans un monde d'ego. Même si nous allons en sortir un jour ou l'autre, les habitudes mettront du temps à vraiment changer.

Il est important de rappeler que l'ego dessert nos plus belles ambitions. Personnellement j'ai mis quasiment 20 ans à pacifier mon ego, et j'étais très loin d'en avoir un sournois. Et même encore aujourd'hui, je ne manquerais pas d'ego, sauf que je sais qu'il existe d'autres moyens pour se faire entendre que de foncer dans un tas. 

Voilà pourquoi par moment je suis un quelque peu extrême, en disant qu'il n'y a pas d'amour là où il y a du mental. C'est vrai en grande partie, mais cela dépend avant tout aussi de comment nous sommes à l'intérieur de nous ainsi que du contexte. 

Autrement dit, pour nous recentrer sur l'idée première à mettre en lien avec les fameuses ères, le passage du capricorne vers le verseau, nous promet certes de sortir de l'ego, pur et dur, mais attention toutefois à ne pas nous égarer sans raison réellement valable. Car sans raison, nous serions juste dans un leurre de plus, qui serait à attribuer à l'ego. 

Pat Le Verdoyant 



vendredi 18 avril 2025

C'est quoi la souffrance ?

 Bon vous vous imaginez bien que je ne suis pas là pour parler réellement de souffrance.

De plus j'imagine que les gens qui souffrent n'ont nullement besoin d'une définition de cela. 

Par contre, je suppose qu'il serait plus intéressant d'approcher la souffrance par un côté plus gênant, un côté qui peut-être inviterait à autre chose...

Croyez-vous que la souffrance permet d'accéder au cœur ?

Croyez-vous que l'empathie ou la compassion sont en lien avec le cœur ?

Il n'y a bien évidemment aucune réponse figée, ni à vrai dire de bonne ou mauvaise réponse. Néanmoins le cœur n'a pas de réelle place dans ces choses, car le cœur est relié à l'amour. Le cœur n'a pas la moindre compréhension pour autre chose que l'Amour. 

En d'autres termes, ce qui souffre, ce qui sépare et ce qui crée tout genre de subterfuges, servant au final une seule cause, c'est le mental. Même s'il existe des mémoires à divers endroits, et qui sont mesure d'éprouver des souffrances, la pire des souffrances est psychique. 

C'est donc essentiellement le refus de créer ce pont en nous vers notre cœur, qui est à la source de tous les conflits. 

Et en parallèle à cela c'est un attachement, non pas au passé comme il est coutumier de le dire, mais plutôt l'attachement à notre version des choses, à notre vision de qui nous avons été. Ici je ne fais pas allusion à des traumatismes que l'on aurait enduré parce que quelqu'un nous les a affligé. Ici il n'est que question du personnage que l'on a voulu incarner et défendre coûte que coûte. Ceci n'est pas le cœur. 

Le gros problème actuellement, c'est qu'on veut nous faire croire qu'il suffit de pleurer et de faire l'éloge à l'empathie par exemple, qui fait de nous des personnes reliées au cœur. Partout on nous induit en erreur, même quand on nous invite à ressentir avec le cœur. Ce n'est que le début du chemin. Car pour ne plus souffrir, il est essentiel de ne plus être séparé en soi.

Et ceci commence en reconnaissant le sacré en nous. 

Pat Le Verdoyant 




Dépasser ses limites...

 L'on entend souvent ce type d'affirmation, qui rejoint parfaitement aussi l'idée de sortir de sa zone de confort.

Je n'y avais jamais spécialement prêté attention, même si j'ai toujours eu une réticence face à l'affirmation de soi. Car quel est ce soi que l'on voudrait mettre en avant ? Et qu'incarne réellement le confort ? Alors forcément le même genre de question s'impose face aux limites : De quelles limites parle-t-on ?

Aujourd'hui, même si je n'aime pas l'idée de vouloir convaincre à tout prix, je dois néanmoins admettre qu'il s'agit de choses qui sont bien plus en lien avec la matière et donc le mental, qu'avec le spirituel, ou ce qui mériterait un S majuscule : le Soi.

Nous pourrions bien évidemment débattre pendant des heures sur le s de soi. Et honnêtement, on s'en fiche un peu, en tout cas pour ma part, qu'il soit en majuscule ou en minuscule, j'y vois avant tout une différence de taille avec le moi. Et le moi, bien qu'utile à certains niveaux, c'est le moi qui est attaché à la matière et au mental.

Donc exit les histoires d'affirmation, de zone de confort ou de limite. On sait que le vrai chemin vers la liberté n'est pas lié à ceci. En tout cas, c'est le cas si nous ne cherchons pas juste des moyens pour nous enrichir dans le physique. 

L'évolution de l'humanité n'a strictement rien à voir avec ça. 

Néanmoins nous devons accepter le fait que pour beaucoup, le premier chemin est déjà celui-ci : reconnecter avec la matière, redonner confiance au mental. Mais cela ne doit pas être la finalité.

Donc pour en venir au fait, ici je souhaitais déjà vous faire toucher du bout des doigts le fait, que dépasser ses limites ou ses limitations n'a rien à voir avec le mental ou le physique. Sinon vous ne seriez qu'une sorte de sportif voulant gagner une compétition. 

Les choses dont j'essaye de vous parler, sont des choses plus profondes, l'Amour, la Vérité qui est au plus profond de vous. En bref, quelque chose qui sera épanouissant et réellement libérateur.

Ce n'est pas un phénomène de mode, ou un remplacement d'une mauvaise habitude par une meilleure et qui finira par devenir mauvaise par la suite.

Ainsi les limites sont celles qui sont, effectivement créées par votre mental, la zone de confort correspond à la zone dans laquelle votre mental contrôle vos ressentis, et ce qu'on valide le plus souvent quand on affirme le soi, qui en vrai est le moi, c'est la toute puissance de votre mental, dans son acception egotique.

En d'autres termes plus simples, quand je vous souhaite de dépasser vos limites, je vous invite à envisager que la souffrance par exemple n'est ni irrémédiable, ni une obligation. Cela signifie beaucoup de choses, comme celle que l'Amour est possible. Mais encore faut-il pouvoir pour cela ouvrir son cœur. 

Sortir de sa zone de confort correspond avec le seul et unique fait de pouvoir sortir de sa conception mentale de la vie. Cela ne signifie pas qu'il vous faille faire des choses extraordinaires à l'autre bout du monde. Bien sûr que ça, ça peut être judicieux si vous êtes du genre coincé chez vous, derrière un ordinateur et que vous n'osez parler à personne. 

Mais ne vous méprenez pas sur les objectifs, sous peine d'entretenir la souffrance. Car le chemin est toujours intérieur. 

Celui qui choisit un chemin extérieur, même s'il est forcément plaisant pendant un certain temps, finira toujours par souffrir à nouveau, car à l'extérieur, vous serez toujours soumis à de nombreuses contraintes, et qui ne sont pas nécessairement toutes de votre ressort. 

Le chemin intérieur, lui, ne dépend que de vous. 

Quand on choisit le chemin intérieur, c'est là qu'on sort de sa zone de confort, c'est là qu'on dépasse ses limites et c'est là qu'on est dans l'affirmation du Soi. 

Pat Le Verdoyant 



jeudi 17 avril 2025

La fausse thérapie...

 Ce soir j'aimerais revenir sur une expression que j'avais utilisé lors d'une publication précédente : la psycho - magie.

Il va de soi, que nous sommes tous libre de nos choix et de nos croyances, dans ce sens ce que je vais dire, serait plutôt un éclairage qu'un jugement ou une recommandation. D'ailleurs j'adhère à 100% à ce que Patrick Burensteinas disait à propos des éclairages que tout un chacun obtient à un moment ou à un autre sur le chemin, cela permet de voir mais à aucun moment il s'agit d'un impératif à observer. Ne dit-on pas que l'erreur est humaine ? Cela signifie aussi que la prévention a du bon sens sauf qu'elle n'évite pas l'attraction de l'autre à se prendre le mur. Parfois le mur est indispensable pour remettre ses idées en place. Sauf qu'après ces idées ne seront plus des constructions mentales et ego tiques, ce seront de véritables sources inspirées par le sacré en nous.

Donc quoiqu'il en soit, je sais par expérience, que moi aussi j'ai adoré participer à de la psycho-magie, car dans le fond, même le système nous promet mondes et merveilles si l'on s'adapte à lui, sauf qu'en vérité, suivre le système demeure juste un leurre. Tout le monde le sait, et pourtant tout le monde continue à voter pour le système.

En fait, je participais à des ateliers, sans réellement penser qu'il s'agissait de psycho-magie, j'y participais parce que cela semblait davantage me correspondre qu'une séance chez le psychanalyste. Parfois aussi quand j'allais voir une thérapeute, j'y allais en souhaitant que ça déménage. Ce n'était pas par fainéantise, mais parce que je suis adepte à croire qu'on peut résoudre des problèmes selon leur réalité vraie, de façon instantanée. Il n'y avait dans ma façon de faire rien d'anormal ou de tordu. Car tout simplement j'ai en parallèle maintes fois pu expérimenter, qu'avec les bons mots et la bonne approche, on pouvait être en mesure de comprendre quelque chose de suite, qui pourtant avant était incompréhensible pendant des années. Sauf qu'avant cette justesse n'était pas là.

Néanmoins, je pense malgré tout, que de nos jours beaucoup de personnes se contentent de faire du tourisme thérapeutique, et ça, qu'on veuille l'admettre ou pas, cela n'apporte strictement rien. 

Pourquoi ?

Car quand on est motivé à trouver sa lumière intérieure, j'aime beaucoup l'image qu'en donne Patrick Burensteinas, il faut percer des trous dans les peaux de l'ego, et au fur et à mesure qu'on les perce, on finit par ressentir cette lumière intérieure qui jaillit de nos entrailles et finit par dissiper totalement les certitudes de l'ego. 

À l'inverse quand on fait du tourisme thérapeutique ou qu'on participe à des ateliers de psycho-magie avec cette même mentalité de touriste, la lumière qui en ressort, est une lumière qui met en valeur encore plus l'ego. C'est une lumière par reflet des autres et des activités que l'on fait. Alors certes, la vie semble plus belle, mais on ne brille pas par soi-même.

Je précise que la faute n'est pas entièrement due aux ateliers mais bien plus à cette mentalité mise en avant. Celles des personnes qui se sentent en droit de ne plus souffrir, mais qui cessent le travail entamé pour se laisser distraire par un environnement. 

La quête de soi, qui est tout de même la base de tout travail sérieux sur soi, n'a aucun rapport avec ce genre d'attitude. 

Mais c'est un choix personnel. 

Cependant il est important de savoir qu'en agissant ainsi, le risque de souffrir encore davantage par la suite, est bien plus important. 

Pat Le Verdoyant 



mercredi 16 avril 2025

Le chemin de l'être...

 Naître et renaître, tel est ce que nous vivons pour beaucoup.

Un jour l'on nait, et ensuite on finit par le regretter, parce que nous ne sommes pas seuls. Il y a les autres, autant ils peuvent nous enchanter, que nous faire déchanter. 

Puis un jour, quand le vase est plein et qu'il déborde, ce sont nos émotions qui nous font miroiter nos illusions. Sauf que généralement à ce moment là, nous sommes depuis fort longtemps figés dans nos habitudes. Et c'est à vrai dire les regrets et les amertume qui coulent à flots.

De ce chaos jaillit l'étincelle du renouveau, en tout cas c'est ainsi que nous l'interprètons. 

L'on renaît à partir de cet instant. 

C'est une nouvelle version de nous-mêmes. Parfois plus profonde, parfois juste mieux coupé de nos sentiments profonds. 

Mais bien souvent nous sommes encore loin de l'être, car être ne traduit ni une action et encore moins une réaction. 

Alors c'est quand qu'on est ?

Il n'y a pas de juste réponse, car c'est une histoire qui appartient à chacun, individuellement. Même si cet individuellement est avant tout quelque chose que l'on partage collectivement. 

Peut-être est-on dès lors que le passé n'est plus un sujet, et que le futur n'est plus un objet (de convoitise). Et le présent alors ?

Peut-être que ce présent serait simplement le cadeau qu'on se fait au jour le jour, et que ce cadeau, on le fait pareillement aux autres. 

Pat Le Verdoyant 



Mention spéciale...

 Bon je m'imagine que j'en ai davantage besoin que lui, mais je le fais quand même...

Pas pour moi, mais pour vous. 

Ce soir, alors qu'il y a quelques jours en arrière j'avais déjà parlé de lui, j'aimerais tout particulièrement vous inviter à écouter ou lire les propos de Patrick Burensteinas, un alchimiste des temps modernes. 

Bien évidemment je ne le connais pas personnellement, mais je trouve que tout ce que j'entends et écoute de lui, et aussi ce que je lis, est d'un précieux enseignement. Je suppose qu'il n'aimerait pas ce mot, alors disons que ses propos sont une lanterne sur mon chemin. 

Comme il l'explique lui-même, l'éclairage ne fournit pas nécessairement le chemin, mais il permet de ne pas se décourager, et aussi de voir à temps ce qui peut représenter un obstacle. 

Quoiqu'il en soit je trouve ses paroles d'une belle ressource pour les vrais chercheurs. 

Alors je terminerais cette publication en disant :

"Le chemin, bien qu'il nous semble toujours nécessaire d'avancer, est bien souvent aussi à mettre en lien avec notre capacité à bien vouloir nous tourner en arrière."

Je le dis peut-être avec des mots à moi un quelque peu maladroits, mais cela traduit surtout le fait que la lumière que nous cherchons n'est pas forcément ni réellement d'ailleurs au-devant de nous, car elle est en premier à l'intérieur. Donc se tourner en arrière, c'est aussi bien la confirmation qu'il s'agit de regarder en soi, que la possibilité que cette lumière, nous l'avons déjà croisé, sauf que pour beaucoup, il faut aller très loin pour la trouver, pour au final se rendre compte un jour qu'elle était à notre portée de là où nous sommes partis.

Pat Le Verdoyant 



dimanche 13 avril 2025

La vie est un choix...

Il me semble que j'évoque souvent le thème du choix?!!

Et je continue ce soir, avec ce petit message. 

Ne doutons pas de ce choix. Même si ce qui nous est arrivé ou ce qui nous arrive ne semble pas aller dans notre direction. 

Peut-être avons-nous loupé un coche précédemment ? Peut-être y-a-il quelque chose que nous ne voulons entendre, ressentir ou voir ?

Il n'y a dans le principe de la vie aucune malveillance, nous souffrons ou on nous fait souffrir, uniquement parce qu'il y a une incompréhension, une frustration et une grande souffrance qui se cache derrière. Parfois cela dure depuis tellement longtemps qu'il paraît hasardeux de dire pourquoi ou comment on en est arrivé là. Et si ce n'est pas vous, alors ce sera l'autre, mais cela ne change rien au fait, que ce sont des souffrances, des traumatismes et des incompréhensions qui n'ont pas pu être exprimé à temps, pour qu'ils puissent s'évacuer. Et après cela devient des bombes à retardement, dont la seule vocation est d'exploser, tôt ou tard.

Bien sûr qu'il est bon et probablement grand temps de s'en occuper, mais en parallèle il vous faudra faire un choix. 

Une vie est possible au-delà de la souffrance, mais si vous ne la choisissez pas, personne ne fera le choix à votre place.

Oui c'est dur, et même très dure, parfois, mais le choix demeure immuable. 

Alors souhaitez-vous poursuivre comme si de rien était, et un jour devoir affronter encore pire ? Ou décidez-vous d'honorer la vie, car je me répète, la vie elle ne veut que votre bien. Et si vous n'y croyez pas, alors osez jeter un œil dans la nature autour de vous. Trouvez-vous que celle-ci en veut à quiconque, alors que nous humains faisons tout pour la détruire ?

Si un jour elle était détruite, ce n'est que par la faute de notre insistance et de notre refus de comprendre, que la vie est généreuse envers nous. Les humains ne le sont pas, c'est évident. Mais il ne s'agit pas de tous les humains. Et le fait de vouloir poursuivre dans la souffrance, c'est aussi un refus d'être disposé à voir les choses autrement. 

Pat Le Verdoyant 



mardi 8 avril 2025

Chercher l'unité sinon c'est l'état de séparation qui vous trouvera...

 "Tu ne crois pas si bien dire..."

(injonction à moi-même)


Un certain nombre parmi vous a déjà compris que le plus important dans la vie, est de chercher l'unité en toutes choses.

Sauf que voilà, les embûches sont nombreuses, autant d'ailleurs que les fausses pistes... 

Alors comment faire quand on voit que le monde est tel qu'il est ?

Quelque part je dirais qu'il faut mettre de l'amour là où il n'y en a pas encore, là où il n'y en a plus et aussi là où il a été bafoué. 

Sauf que là aussi cela semble bien difficile, comment mettre de l'amour dans une situation ou envers quelqu'un, alors qu'au fond, cette situation ou ce quelqu'un nous horripile ?


Il est vrai, nous réservons l'amour presque exclusivement à ce qui nous va droit au cœur, ou du moins à ce que notre cœur convoite , ou encore à ce qui est acceptable de par nos valeurs et idéaux. 

Ainsi je dirais, si l'Amour n'est pas envisageable de suite, alors mettons-y au moins de l'indulgence. En nous plaçant toutefois dans une position d'acceptation et d'égalité, et non pas une position de "sachant", qui du haut de sa connaissance se montrerait tolérant.

J'aimerais vous donner à ce titre un exemple concret, d'une situation à laquelle j'ai assisté il y a quelques jours. A la caisse d'un supermarché, une mamie était juste devant moi, en train de passer, quand elle reçut un coup de fil, qu'elle décrocha. Au moment de devoir payer, elle semblait dépassée par le fait de devoir compter sa monnaie, tout en expliquant à la personne à l'autre bout du fil qu'il valait mieux qu'elle raccroche. Cette situation m'a fait rire intérieurement, car je me suis dit que la dépendance aux portables, n'était plus que juste un problème de jeunesse. Sauf que pendant ce temps la personne qui était derrière moi, manifestait des signes d'hostilité, soupirant, et grinçant même des dents. Elle finit par faire une remarque du genre, que si les personnes âgées ne donnaient plus le bon exemple, on était mal barré. Une fois que la dame était partie, elle redoubla de mécontentement en disant à la caissière, qu'il s'agissait là d'un profond manque de respect.


Bien évidemment, nous pourrions interpréter cette situation de nombreuses façons, qui probablement toutes auraient une potentielle vérité. 

Néanmoins ce que j'en retiens avant tout, c'est que cette dame était tout bonnement dépassée par le coup de fil. Elle ne faisait pas partie de ces gens qui partent faire les courses en téléphonant tout le long. Probablement sous la nécessité d'utiliser les moyens de communications modernes, sous peine d'être considérée autrement comme démodée, elle n'a pas eu la conscience, que ce n'est pas parce qu'on dispose d'un portable, qu'il fallait impérativement être joint dans la seconde. 

Mais le plus intéressant était la personne qui s'indignait, qui pourtant semblait être quelqu'un de plutôt enraciné. Elle ne s'est nullement montrée indulgente. Bien au contraire a-t-elle jugé et même fait des comparaisons qui ne pouvaient s'avérer réellement concrètes.

Nous pouvons certes nous interroger sur le bienfait d'une remarque, car parfois les gens qui font des erreurs, vont les répéter jusqu'au moment où quelqu'un remet les pendules à l'heure.

Cependant l'action qui selon moi, en tout cas dans cette situation, me paraît la plus judicieuse, était tout simplement de se montrer indulgent. Car le monde manque déjà cruellement d'indulgence. 

Vous vous dites maintenant que cela n'a pas de grand rapport avec l'unité. 

C'est vrai. Mais la vraie unité, vous ne la trouverez pas ici bas. Ici vous pourrez trouver de plus en plus d'indulgence, si toutefois vous êtes disposé à l'alimenter. 

Je dis ça en pensant, notamment aux propos tenus par un grand maître, qui disait que l'être qui parvient à l'unité, généralement meurt, car sa mission est accomplie. Personnellement même si cela ne m'arrange pas, je trouve que cela résonne plutôt positivement. 

Donc j'en déduis que les gens qui parlent d'unité, parlent de choses vers lesquelles ils aspirent, sans toutefois en avoir saisi toute la subtilité. 

Nous pouvons aspirer à l'unité, mais avant tout est-il primordial de parvenir à devenir indulgent, à ne pas ignorer ni juger, et d'accepter que bien des situations existent presque exclusivement pour nous faire comprendre notre propre mépris et notre propre confusion.

Néanmoins, même si l'unité se veut difficile à atteindre, il va de soi, que chaque pas que nous ferons, et qui n'est pas un pas vers la discorde ou la confrontation, est un pas vers la paix. De toute façon, quoique nous fassions, si notre obstination ne va pas vers ce désir d'unité, il ne pourra qu'aller vers un état de séparation.

Et ceci est encore plus significatif pour ceux qui sont spirituels, car si ces derniers divisent par les choix qu'ils font, se croyant meilleurs en raison de leurs pratiques, ils auront à revenir, car ils n'auront pas saisi la quintessence menant à l'unité. 

Pat Le Verdoyant 



vendredi 4 avril 2025

On m'a dit...

 Que je n'étais ni là pour me faire plaisir, ni pour faire plaisir à qui que ce soit (plaisir dans le sens de se caresser dans le sens du poil). 

Seule la vérité compte (la finalité). 


Et cette vérité consiste à savoir si oui ou non, quelqu'un est en mesure d'aimer vraiment (y compris moi-même bien sûr ?

Pat Le Verdoyant 



Il n'y a que l'Amour qui est éternel...

 Le titre résume en somme tout le propos.

Peut-être ne croyez-vous pas en l'éternité ?

Ou alors vous y croyez à votre manière. 

Et vous avez tout à fait le droit de croire en quoi vous voulez. 


Cependant, sachez qu'il n'y a que L'Amour qui est éternel. 

Le tout étant maintenant de savoir si cet Amour est bien celui en lequel vous croyez ?


Rassurez-vous au pire vous reviendrez!

Et le retour est forcément toujours pire, car c'est un recommencement qui tient compte de ce que vous n'acceptez pas. Sauf que vous ne vous en souvenez pas. 


Même si ce que je dis peut sembler cruel, je crains bien que là soit la vérité.


Libre à vous de vous montrer le plus proche de l'Amour véritable. 


Pat Le Verdoyant 



jeudi 3 avril 2025

Confiance ou le mensonge que l'on se fait à soi

 Bon j'avoue, je dois quelque part saouler avec mes histoires de confiance. Désolé, mais j'avoue que j'ai besoin d'en parler afin de décortiquer ce mot de mille façons différentes, et je vous en fais profiter...

 Alors comme je l'ai déjà dit, il existe plusieurs façons de manquer de confiance, je ne tiens pas compte de chaque façon de manquer de confiance, car j'aimerais mettre en avant  prioritairement un manque de confiance partiel. C'est celui-là qui m'intéresse pour l'heure.

Donc si vous manquez cruellement de confiance en vous, au point de ne pouvoir absolument rien faire, ne lisez pas ces propos. Ils ne vous concernent pas.

Pour l'heure je pense à des personnes qui manquent de confiance, mais cela ne se traduit pas de façon systématique, et probablement que ce n'est que dans certaines situations, qu'elles vont cruellement manquer de confiance. Je crois, que cet article peut aussi intéresser ceux qui ont un excès de confiance.

Pourquoi?

Car comme je l'ai laissé entendre, en parlant de manque partiel de confiance, cela signifie que ces personnes peuvent être très à l'aise dans d'autres circonstances.

Si aujourd'hui je fais rimer confiance avec mensonge, c'est parce qu'au fond, je crois que quand on manque de confiance, on s'invente bien souvent un personnage, ce personnage est lui très confiant. Logique, non?

En fait c'est un personnage qui fait des choses, que la partie au fond de nous, en manque de confiance, ne ferait jamais. Quelqu'un me disait un jour, que la seule façon de faire face à ses peurs, c'était d'aller dans une sorte d'excès de confiance. En gros c'est faire le kamikaze. Il me semble que parfois certains prétentieux sont des personnes très en manque de confiance à vrai dire. Mais je ne dispose pas de statistique.

Cependant, je crois qu'il est tout à fait possible, pour ce qui est des confiants partiels, qu'ils aient des points vraiment forts, dans lesquels ils se sentent à l'aise, par exemple imaginez quelqu'un qui s'est conditionné ou qui a été conditionné à croire en ses valeurs selon son niveau d'études ou selon le poste qu'il occupe, il est fort probable que la confiance ne lui manque pas professionnellement, étant donné qu'il peut l'associer à ses diplômes ou à sa position. Mais peut-être si le côté sentimental est plus destructuré, ou pose davantage de problème, qu'il n'ait plus du tout confiance en privé. C'est un exemple.

Sauf que la vérité est que cette confiance partielle acquise, repose tout de même toujours que sur des conditions extérieures. Et ce qui fait le lien, c'est le jeu, le rôle qu'on endosse. C'est le masque ou le personnage. Alors qu'on aimerait forcément ne plus avoir à jouer en privé. Dans le couple on aimerait, pour certains, pouvoir se montrer sous son côté authentique et vulnérable.

Néanmoins, même en privé, il y a forcément des erreurs, provenant en fait de ses erreurs d'interprétation, concernant la confiance.

Toute la problématique de fond, repose sur le fait qu'en jouant un rôle d'un côté, on a aussi tendance à attirer des personnes, qui elles aussi jouent un rôle. Mais leur rôle ne se situe pas nécessairement au même niveau que soi. Par exemple, quelqu'un manquant de confiance en couple, pourrait choisir une personne manquant pareillement de confiance en elle, en pensant, que la similitude de leur manque, leur permettent de demeurer ensemble pour toujours. Mais une personne manquant de confiance pourrait également aller vers quelqu'un qui met sa confiance en elle à rude épreuve, parce que l'autre sera par exemple un séducteur. Ce dernier pourrait être séducteur en raison de son propre manque de confiance, ou tout bonnement parce qu'il n'a aucune moralité, sauf qu'il pourrait être tenté de croire, que lui aussi pourrait changer et évoluer. Cette impression, provient en fait de l'autre par résonance, les deux croyants qu'ils peuvent changer. Sauf que personne n'est réellement prêt à abandonner le rôle. C'est donc quelque part le personnage qui pose problème.

En fait, j'aurais tendance à croire, que tant que l'on reste dans une forme de mensonge, en jouant un rôle, même si ce n'est pas un rôle qui entre en jeu dans le couple, ce sera plutôt difficile de trouver une issue. Cela demande beaucoup d'effort personnel, une réelle implication dans sa guérison. Car quand on manque partiellement de confiance en soi, on dépasse bien souvent les limites de comportement. Je veux dire par là, qu'on connait très mal les limites entre séduction, provocation, et hardcore. Il existe en fait beaucoup de confusion entre un échange amical et un échange séducteur. En d'autres termes, c'est un cycle infernal où les valeurs sont mises à rude épreuve. Et l'erreur vectrice provient du rôle qu'on joue d'un côté et de l'autre à la foi qu'on porte aux paramètres permettant de moins manquer de confiance. 

Quelque part je dirais qu'il est essentiel de revenir à de vraies valeurs, et pas juste les valeurs que la société moderne met en avant dans la génération "me too" ou encore celle qui mise sur la déclinaison du consentement en dix mille et une façons de le voir et de la reconnaître.

C'est pour quand, qu'on nous apprendra à respirer correctement ? Peut-être y aura-t-il un jour des tutos sur la bonne manière d'aller aux toilettes ?!! 

Quoiqu'il en soit, si vous souffrez d'un manque de confiance partiel, même si bien sûr cette partialité n'est pas réelle, j'imagine que vous l'aurez compris, le mieux serait de commencer à abandonner l'idée d'avoir confiance un jour. Mais de comprendre que la confiance, au-delà du fait d'être surfaite, est avant tout un moyen idéal de dépendre de conditions extérieures, alors qu'au fond cela ne dépend que de vous. Tant que vous serez focalisé sur la confiance, vous achetez le pack en entier. C'est-à-dire tout le faux qui va avec. Alors qu' en vérité, quand on aime quelqu'un, on ne l'aime pas pour les aspects pratiques qu'il amène avec lui, il n'est ni là pour vous donner confiance ni pour vous l'enlever. Sauf qu'en étant focalisé là dessus, forcément le type de personne avec qui vous entrez en relation, sera forcément quelqu'un qui soit n'est pas fait pour vous, soit, si vous avez de la chance, quelqu'un avec qui vous pourrez sortir des faux-semblants. Sauf qu'ils sont rares ceux là. Et je sais de quoi je parle, vu que j'ai toujours été cette exception à la règle, et croyez-moi, je ne le dis sans aucune prétention, car en vérité cela n'a que fait me desservir, dans le sens qu'aucune de mes partenaires en relation de couple, n'a été en mesure de le voir et encore moins de l'accepter. 

Mais je n'ignore pas le fait que j'ai encore des progrès à faire sur ma communication. Donc je n'en veux à aucune de ne pas avoir vu clair, car au final, cela me permet d'apprendre à mieux communiquer. Enfin j'espère y parvenir un jour. 

Les grands changements demandent de grandes prises de conscience, mais cela est profitable pour tous, et cela est profitable pour le monde. 

Le chemin de la facilité sera toujours celui où on est juste dans l'affirmation de soi. Sauf que ce n'est pas parce que dans le passé, on n'a manqué d'affirmation de soi, qu'il s'agit d'une solution universelle pour que le monde évolue. Le monde évoluera avec davantage de sagesse. Et aujourd'hui, nous manquons cruellement de sagesse. 

Pat Le Verdoyant 




mercredi 2 avril 2025

Confusion entre reproche et prise de conscience

 Voilà un article que je pressens être assez délicat à écrire, car les subtilités entre nos différentes perceptions, et ajoutons à cela bien souvent la difficulté existant dans nos diverses façons de communiquer, prêtent précisément à confusion.

Pourtant je crois aussi qu'il est utile de parler de cela de mon point de vue d'expérimentateur,

Bien des choses sont dites de nos jours, de façon pêle-mêle, et y voir clair, alors que nombreux sont ceux qui manquent de discernement, semble être hasardeux, même si cela paraît logique. Dans les histoires humaines, nous pouvons certes faire beaucoup de déductions, la plupart du temps très paresseuses, dans le sens qu'elles reposent sur les croyances populaires, sur le 1+1=2. 

Pourtant nous admettons aujourd'hui qu'un couple c'est 1+1=3, alors pourquoi en serait-il autrement quand nous parlons des communications entre deux personnes ? 

Selon moi, il me paraît clair que le fait de laisser reposer les choses sur du factuel, sur "on voit les qualités d'une personne selon ses actes", bien que cela ne soit pas faux, c'est avant tout un raisonnement du genre 1+1=2, c'est-à-dire que cela ne tient compte que d'une part de vérité.

Nous savons que ce qui se passe le plus souvent entre deux personnes qui se retrouvent en couple, ce sont des projections et des transferts. Quand on se ressemble tout va bien, et quand on commence à voir trop de différences, ça devient la cata. 

Mais le problème, je parle ici avant tout des problèmes existant au-delà de ceux liés à un problème de choix initial.

Car s'il y a un mauvais choix initial, à quoi bon chercher à analyser la situation ? Un mauvais choix ne deviendra jamais un bon, en tout cas je préfère le dire ainsi, afin d'éviter de se torturer l'esprit sans fin.

Ainsi si nous nous basons sur le fait que bien souvent, ce que nous pensons au sujet de l'autre, nous appartient en priorité, cela signifie en premier lieu qu'il y a des choses en nous qui ne sont pas vraiment guéries, mais cela signifie également qu'il existe des choses qui sont placées dans l'ombre. 

Du coup il n'existe pas trente six mille solutions, il s'agit d'une part de guérir nos vieilles blessures, et pour ce qui est de l'ombre, commencer par reconnaître qu'il y a bel et bien des choses nous appartenant, et que nous ne voulons surtout pas voir. L'autre nous révèle certes par moment des vieilles blessures, mais il y a aussi parfois des choses qui sont dites, que nous prenons pour des agressions ou des reproches. Et ce n'est pas fondamentalement faux, car comme je le disais nous sommes loin d'être des maîtres dans l'art de communiquer. Mais parfois, quand cela nous irrite au plus haut point, c'est que cela appartient à notre ombre. Une partie de nous, volontairement ignorée.

Par exemple, veuillez m'excuser si cet exemple semble tiré par les cheveux, mais bien souvent, je l'ai vraiment maintes fois constaté, les personnes qui manquent de confiance en elles, sont bien souvent dans une quête inconsciente de plaire. Elles ne s'en rendent pas compte, mais le partenaire si. Et si lui ne s'en rend pas compte, vous pouvez être sûr, qu'il sera réprimandé dès que l'autre constate quelque chose de similaire que son partenaire se permettrait.

Il existe bien entendu beaucoup d'autres possibilités, comme par exemple, aller vers un partenaire dont on sait qu'il est séducteur, croyant que par ce biais là on pourrait soit se guérir, soit devenir tolérant voire inconditionnel. Sauf que cela ne résout pas le manque de confiance. 

De ce fait, ne croyez pas que tous les "reproches" soient véritablement des reproches, parfois ce sont juste des incitations qui pourraient vous permettre de reconnaître un fonctionnement malsain, qui vous dessert personnellement, et qu'une personne apte à vous aimer, vous renvoit afin que vous le preniez en charge.

Dans ce sens, la vérité est que l'autre ne vous guérit pas, c'est vrai, mais il peut être un outil, libre à vous de l'utiliser, ou de préférer continuer à faire la guerre en pensant que l'autre est à l'origine du problème. 

Pat Le Verdoyant 



Nouveau départ

 Bonjour à vous, à toi...  J'ai un peu délaissé ce site et je vous prie sincèrement de m'excuser. Je sais que cela n'est pas top...