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samedi 29 mars 2025

Suite - les revers de la confiance...

 Chers lecteurs, j'espère que vous ne déduirez pas de mes propos que je sois totalement opposé à parler de confiance!?! Parfois, pour un certain nombre de personnes, il est tout à fait vrai et utile de parler de confiance, avant de pouvoir envisager d'autres pistes.

Mais cela ne concerne pas la majorité. L'essentiel étant de comprendre le fonctionnement de chacun, et notamment le nôtre.

Nous tous, sommes et avons largement été influencé par les conditionnements divers de la société, et donc de l'éducation. Dans un système qui place et classe les individus, selon des critères de compétitivité et de rentabilité, il est tout à fait normal au final, qu'il existe une sorte de culte de la comparaison, où notre importance personnelle dépend intrinsèquement de l'importance des autres, et du coup de notre capacité à être reconnu au sein de ce fonctionnement imposé.

D'ailleurs sans même parler de compétition ou de rentabilité, toutes les règles et les lois, nous ramènent d'office à une sorte de comparaison sous-jacente , où l'intérêt majeur ne repose pas sur l'être humain mais sur une conformité au système.

 

Alors libre à chacun, bien évidemment de faire son choix, sauf que je crois qu'il est judicieux de pouvoir le faire en connaissance de cause.

 

Prenons quelques exemples concrets! Mais avant de vous les donner, soyez conscient du fait qu'en parlant de confiance, on peut en manquer ou au contraire on peut en avoir trop, les deux excès étant pareillement contre-productif. La confiance jouant un rôle important dans l'ensemble de nos interactions, fussent-elles professionnelles ou privées, il est important de comprendre que c'est donc la sphère relationnelle, qui est touchée. Sauf que cette sphère relationnelle, ne traduit pas les relations entre des personnes, elle traduit plutôt des relations entre images, car chacun doit correspondre à une certaine représentation de ce qui est primordial pour soi. Krihnamurti disait très clairement qu'il ne pouvait y avoir de relation entre individus, tant qu'existent des images qui interfèrent entre eux.

Voici donc les exemples que j'aimerais mettre en avant :

- Si je manquais de confiance en moi, il est plus que probable que je vais entrer en relation avec d'autres personnes, en ayant des exigences bien précises. Ceci sera d'autant plus vrai que dans le passé, je me suis fait avoir. Ainsi je pars du principe qu'en fixant la barre des exigences très haut, je me préserve des mauvaises surprises, croyant en parallèle qu'une autre personne puisse me redonner la confiance.

L'inconvénient c'est qu'en procédant ainsi, je vais fatalement attirer à moi des personnes qui ne sauront d'aucune façon répondre positivement à mes demandes. Pourquoi? Simplement, soit ces personnes seront suffisamment malignes pour me faire croire quelque chose de faux, soit elles seront elles-mêmes dans une position plus ou moins similaire, et de ce fait, risquent juste de me correspondre "par défaut".

Je ne suis pas en mesure de vous livrer toutes les possibilités existantes. L'on pourrait maintenant déduire de mon propos, que le mieux serait de travailler sur la confiance en soi, et c'est vrai dans certains cas de figure. Sauf que la situation sera toujours quelque part désespérée, car je pourrais toujours tomber sur plus confiant que moi. Donc se baser sur la confiance, c'est être continuellement sous pression. Et pourtant toujours courir le même risque de vivre des déconvenues. En fait je dirais que les histoires de confiance, c'est toujours comme si l'on plaçait la charrue avant les boeufs.

La confiance en soi, est une bonne chose quand on est dans un excès dans un sens ou un autre, notamment quand on est dans une compétition, qu'elle soit sportive ou qu'elle soit dans une activité professionnelle, nous obligeant de devoir rivaliser avec des requins. Là les techniques sont super efficaces.

Mais dans la vie de tous les jours, avec vos amis, votre famille ou encore votre amoureux, si nous tombons dans des logiques de compétition, à vrai dire nous sommes déjà perdus d'avance.

Pour moi, il devient de plus en plus clair, que l'authenticité n'a strictement rien à voir avec l'affirmation de soi. Ce n'est pas parce qu'on se montre les miches à l'air, qu'on est authentique! Tout au plus cela démontre une certaine audace, une affirmation de soi, et une envie de confiance. Sauf que le message peut être très mal interprété. Alors face à cela peut-on manquer de confiance? Euh, comment dire? Cela est sans rapport. Et si quelqu'un croit qu'il y a un rapport, alors il est probablement en défaut d'une bonne compréhension de soi, et s'il s'agit du partenaire, il y a tout simplement mal donne.

 

Comme je le disais déjà dans l'article précédent, la conscience, la vraie, est une bonne base pour revenir réellement à l'essentiel. Personnellement j'ai toujours manqué de confiance en moi, pire j'ai toujours vécu avec des doutes. Sauf que cela ne m'a empêché de rien. Alors peut-être qu'avec un travail sur la confiance, j'aurais été plus challenger. Car forcément la compétition existe. Sauf que je ne souhaite pas que ma vie soit une compétition à tous les niveaux. Je n'ai pas envie d'être choisi par une personne parce que je correspond à sa liste d'exigences, et je ne souhaite choisir personne pour une correspondance à une quelconque liste. 

Pour moi l'essentiel et le primordial, est de savoir que chaque jour, aussi pourri qu'il puisse être, de mon côté j'essaye toujours de donner le meilleur de moi et de faire au mieux que je peux avec les circonstances du moment. Je n'y parviens pas toujours, mais vu que d'un autre côté je fais toujours en sorte, ou presque toujours, de ne pas avoir de regret, je me refuse rien. Mais tout ceci a été possible, uniquement du fait que je n'ai jamais accordé le quelconque intérêt à la confiance. La seule fois où je parle réellement de confiance, je l'utilise pour parler de la Foi que j'ai en Dieu. Mais même là, je ne crois pas en Dieu pour qu'Il me sauve ou qu'Il me réserve une place au paradis!!! 

Bref je mégare, désolé. Je ne sais pas si j'ai réussi à faire quelque chose de cette publication. Sachez que je comprends parfaitement à quel point cela peut être difficile de manquer de confiance. Pourtant même si vous aviez confiance en vous, cela n'y changerait rien. Faites toujours de votre mieux, et surtout, considérez la vérité au fond de vous, qui n'est pas la vérité de votre personnage, et face aux autres, soyez dans l'ouverture et l'accueil, et si un jour, vous êtes déçu, alors sans broncher, sortez-les de votre vie, passez à autre chose. Mais cessez de croire qu'en faisant les choses à moitié et en exigeant des autres une ligne de conduite entièrement contrôlée, vous gagnez en confiance, c'est faux.

La plupart du temps ce que nous exigeons des autres, nous ne sommes même pas en mesure de l'appliquer à nous-mêmes à moitié. Voici pourquoi j'adore l'affirmation qui dit :

"Seule la vérité nous rendra libre!"

Pat le Verdoyant.


 

Confiance, confiance quand tu nous tiens...

 C'est un sujet sur lequel j'aime revenir de temps à autre... Et je dois dire qu'il est toujours d'actualité, vu la grande importance que les gens semblent y attacher.

Mais entre nous je trouve que c'est vraiment surfait, et qu'au fond ça ne rime à rien. 

C'est un concept qui a dû être inventé pour rassurer ceux qui se sentaient insécures, et qui manquaient fondamentalement de discernement. Dans ce sens, cela a permis de disposer d'une trame, que pourtant de nombreux profiteurs utilisent à leur bénéfice, encore aujourd'hui. 

Sachez que je ne critique pas les histoires de confiance, pas plus que je ne juge ceux pour qui la confiance semble primordiale. Sauf qu'il existe autre chose de possible, et de mon point de vue, c'est bien plus judicieux et bénéfique pour tout le monde. 

À vrai dire quand les choses reposent sur la confiance, il va de soi que le temps est déterminant, plaçant quelque part chacun dans une situation intermédiaire et un comportement type. Rien que le fait d'être attentif à la notion de confiance, ne permet d'aucune façon à fortifier sa propre confiance en soi. Il n'est d'ailleurs pas rare de voir des personnes qui font une sorte d'amalgame entre leur confiance et celle qu'elles portent à autrui, comme si l'une dépendait de l'autre. Selon moi, il s'agit d'un des problèmes majeurs de ces histoires de confiance. 

Mais la vraie complexité provient toujours des frontières très subtiles, entre le bon et le mauvais comportement. 

Personnellement je préfère voir la vie sous un angle relatif mais en ayant un accueil le plus neutre possible. C'est-à-dire que je me refuse autant que cela soit possible de faire des déductions qui viendraient étayer de quelconques croyances. Croyances qui principalement reposeraient sur des dictats de la société. 

Je crois qu'il est bien plus utile de veiller à une certaine souplesse de cœur et à une ouverture suffisante d'esprit, tout en faisant de sorte à chaque instant, dans les limites du possible pour soi, d'être dans une condition optimale pour donner le meilleur de soi-même. 

Alors je sais parfaitement que cela n'est pas simple, et que par moment ce n'est pas possible. Néanmoins le pire que je puisse constater, c'est quand les gens sont fragmentés, en donnant par exemple le meilleur au travail et le pire ou simplement rien du tout, quand ils sont à la maison. Il existe bien évidemment de nombreuses situations intermédiaires, tout comme il existe des situations où quelqu'un ne peut donner quoique ce soit, peu importe où il est. 

Quoiqu'il en soit, les histoires de confiance ne règlent rien au fond. 

De nos jours, on donne souvent la possibilité aux gens de s'affirmer, on leur donne une confiance, qui en vérité ne résout rien dans le fond, car tout s'axe sur le savoir-faire amalgamé à un savoir-être. C'est un entraînement, une persuasion, et un rôle à endosser, ça marche bien sûr. Sauf que le fond reste tel quel. 

La conscience dont tout le monde parle n'a rien à voir avec ces méthodes. La conscience, c'est le fait de voir, ressentir et comprendre, ce qui nous appartient et ce qui appartient aux autres, c'est être en mesure de voir le bon comme le mauvais, mais en ayant peut-être dans un premier temps le réflexe de voir ce qui est au fond de nous. 

La confiance, ne demande pas cela, la confiance repose sur des conditions, autant externe qu'interne, et elle ne peut exister que par résonance et donc dépendance d'un résultat extérieur à soi. 

Autrement dit il s'agit de quelque chose de totalement illusoire, et quand elle dépasse le stade illusoire, elle n'est qu'un jeu pour les dupes. 

Pat Le Verdoyant 




mardi 25 mars 2025

Légitimité du doute vs légitimité de la souffrance

 Ce soir je me lance, une fois n'est pas coutume dans un débat bien épineux...

Le doute versus la souffrance. 

Ce qu'ils ont de commun sur le papier de la présente publication, est le mot légitimité. 

J'imagine que beaucoup ne comprendront même pas l'intention du post. 

Pourtant il y a quelque chose à comprendre à cela... 

Le premier constat que je pourrais en faire, c'est qu'il n'y a à vrai dire aucun sens au fait de chercher à les confronter, peut-être même que ceux qui souffrent, sont autant des personnes qui doutent, et vice versa. 

Néanmoins je dois bien avouer, que ceux qui ont souffert le plus, ont bien souvent tendance à faire douter les autres. Alors que ceux qui doutent, auraient peut-être juste tendance à inciter les autres, à ne pas être trop certains de tout. Pour ma part j'aurais plutôt tendance à dire que je révèle les failles, les miennes et aussi celles des autres. Mais il me paraît évident qu'il n'y a rien à gagner au final, car je ne suis pas pour le fait de cesser de douter, et quant à la souffrance, personne ne sort de la souffrance s'il ne le décide pas de tout son cœur.

Je ne suis pas de ceux qui aiment affirmer, même si je le fais parfois par provocation, je sais très bien que dans cette vie, on ne peut être sûr de rien, et surtout pas de ce qu'on croit être son vrai fonctionnement personnel. Cela ne remet pas nécessairement en doute ses valeurs profondes, mais bien des gens ont des valeurs, et ce qu'ils font à côté de cela, ne les reflètent pas toujours. Donc je prefere douter, bien que je sache parfaitement, que bien des gens ont abusé de cette faille, en voulant que je sois ceci ou cela, à leur place.

Perso je dirais que cela fait partie du jeu, et cela fait partie de mon apprentissage, il n'y a pas à chercher de coupable, étant donné que j'ai compris assez vite que ces mécanismes permettaient également de révéler quelque chose d'important, autant pour moi que pour autrui. Ainsi si je ne doutais pas, il n'y aurait pas de remise en question, ni chez moi et encore moins chez l'autre. 

À l'inverse, chez ceux qui sont plein de certitudes, ils réalisent rarement les dégâts qu'ils font, car ils ordonancent la vie d'une certaine manière, créent des règles et des lois, et à l'image de la société, l'on voit bien où cela nous mène.

Alors si je peux me permettre une suggestion, il est bon de douter de ses certitudes, il est bon de douter du jugement que l'on porte malgré soi envers autrui, car ce n'est qu'en doutant, qu'on devient en mesure à changer ce que l'on croit faire partie de sa fiabilité. 

Si les gens s'entendent bien souvent, ce n'est que parce qu'ils ne se disent pas vraiment tout. Ou encore parce que les gens choisissent des gens comme eux, avec les mêmes croyances et les mêmes blocages. 

Si nous désirons un changement de paradigme, il faut oser admettre qu'il en est ainsi bien souvent. Et plutôt que de voir la paille dans l'œil du voisin, voir la poutre qui est dans le sien. 

Pat Le Verdoyant 





dimanche 23 mars 2025

Quel est le vrai trésor ?

 L'article précédent que je viens de publier sur Facebook, qui en quelque sorte nous encourage à suivre nos peurs, m'a inspiré pour cette nouvelle publication.

Et il est bien vrai qu'entre deux choix, bien souvent il est judicieux de suivre celui qui nous inspire le plus de crainte. Néanmoins cela dépend avant tout aussi de notre personnalité de fond. Si par exemple vous êtes un casse-cou comme moi, il se pourrait très bien, que le meilleur choix réside dans la prudence et la sagesse, et non pas ce qui suscite des peurs. Faut-il encore disposer d'un bon discernement et d'une intuition qui ne soit pas juste la digne représentante de votre instinct de survie. Beaucoup de gens confondent facilement les deux, qui pourtant n'ont rien en commun si ce n'est la rapidité de survenue.

L'intuition vous guidera toujours vers ce qui peut incarner le meilleur. L'instinct de survie vous empêchera par tous les moyens d'y aller. De ce fait, l'instinct de survie est bien relié aux peurs. Sauf qu'il vous dirigera simplement davantage vers une peur qu'il saura contrôler. 

Aussi je crois qu'il est avant tout indispensable de bien définir ce que nous appelons trésor. 

Selon moi, le seul trésor dont il ne faut pas perdre le sens, est le trésor qui se cache en chacun de nous. Car un trésor extérieur n'est et ne peut être qu'illusoire. 

De ce fait il est bon de s'interroger en quoi une situation extérieure à vous attise votre intérêt ? Quel intérêt vient-elle caresser ? À quel niveau vous nourrit-elle ?

En répondant à ces questions vous aurez déjà d'excellentes pistes pour comprendre ce qui est vraiment en jeu. Suffit-il maintenant de vous poser quelques questions supplémentaires, pour savoir ce que permet votre éventuel choix. 

Analysez vos réponses. Car des réponses qui mettent par exemple l'accent sur votre autonomie ou votre indépendance, sont très souvent des réponses paresseuses, dénuées de tout sens profond. Tout au plus vous indiquent-elles que vous avez un problème avec ça. Dans ce cas, il s'agit de d'abord résoudre ces problèmes.

Trouver le trésor caché en soi, c'est bien sûr pouvoir se mettre en lien avec l'Amour en nous. Mais on ne se met pas en lien avec cet Amour, en choisissant des situations ou des personnes auprès de qui valider cet Amour. L'extérieur peut certes venir enrichir notre sentiment d'amour. Mais ce n'est jamais une question de réussite ou d' oubli de soi. Ce n'est pas le sacrifice qui nous permet de ressentir l'Amour. Dépasser ses peurs est une illusion, même si la conscience des peurs est une façon judicieuse pour comprendre son fonctionnement actuel, on ne fait pas de Deal avec ses peurs.

Dans ce sens, le simple fait d'accepter qu'elles existent, et que dorénavant on veut bien comprendre qu'elles sont l'expression d'un refus de notre part à lâcher le contrôle, et qu'elles nous incitent avant tout à demeurer dans notre ego-orgueil, permet de commencer à faire des choix qui ne sont plus des réponses à notre mal-être intérieur, mais un signe que nous voulons le meilleur pour soi de nous à nous.

Je ne sais pas si vous comprenez ? Jusqu'alors, nous avons répondu aux symptômes intérieurs de la peur, la réponse à ces symptômes, est une fuite extérieure, caractérisée par un choix extérieur plutôt inconfortable, mais qui intérieurement nous aura soulagé. Que se passerait-il si nous avions fait l'inverse ? Logiquement intérieurement nous nous serions senti mal, c'est la continuation de la peur intérieure, et extérieurement nous aurions fini par aller vers quelque chose de différent. Pourquoi ? Car tout simplement, si nos choix sont différents, s'ils sont faits avec bienveillance envers nous-mêmes en désirant davantage d'amour, alors tout en nous va s'organiser de telle sorte à ce que cela soit possible. Et cela l'est si nous demeurons orienté intérieurement, sans toutefois lâcher dans un premier temps la douleur ou l'inconfort de la peur intérieure.

Vice versa, quand nous cherchons d'abord à soulager la peur, nous faisons en premier un choix extérieur, qui soulagera instantanément la douleur intérieure, comme quand nous prenons un comprimé de paracétamol, sauf que là nous nous remettons comme d'habitude à l'extérieur. Impossible de devenir une source intérieure d'amour.

Voilà mon avis de la chose. 

Pat Le Verdoyant 



samedi 22 mars 2025

Pourquoi je ne donne pas les solutions ?

 Je ne sais pas si vous avez déjà remarqué, mais il est assez rare que je me permette de réellement donner une solution !?!

À vrai dire ce n'est pas vraiment à moi de trouver la solution, car selon moi, le nec plus ultra, c'est quand chacun trouve la solution adaptée à sa personnalité. 

Perso je préfère me cantonner à attirer votre attention sur quelque chose que personne ne souligne vraiment. 

Bien souvent les publications mettent en avant "la vie de rêve", sauf que personne ne parle du chemin à prendre pour y parvenir, et si quelqu'un le fait, c'est uniquement en vous incitant à acheter les clefs vous permettant d'y accéder.

Quand ce n'est pas ça, les publications mettent en avant le comportement de personnes malsaines, qui vous nuiront dans votre réussite. Mais là encore on vous dresse un tableau qui ne vous aide guère, vu qu'une fois de plus, vous ne semblez pas être au gouvernail. 

Mes publications ne vous livrent aucune vision édulcorée, elles mettent l'accent sur ce qui vous appartient, et vous encouragent à le régler par vous-même, sans besoin d'investir autre chose que votre bonne volonté.

Car nous avons tous la capacité de parvenir à de meilleurs résultats, si toutefois nous y accordons de l'attention. 

Ainsi pour vous donner un exemple concret, je vous parlais précédemment du problème de l'insécurité. 

Cette insécurité vous hante à tous les coins et recoins de votre personnalité. Votre insécurité est activée dès lors que le gouvernement et les médias ou encore le milieu dans lequel vous travaillez, commencent à prendre des mesures drastiques car l'économie va mal et que les frictions mondiales commencent à impacter dans nos vies. Du coup, vous veillez à moins dépenser, à faire des économies, ou encore à travailler plus consciencieusement. Fini les projets à trop long terme, mieux vaut se garantir une entrée d'argent ou supporter un conjoint pour la sécurité financière. Et que dire de votre partenaire de vie ? Être seul ou risquer de se retrouver seul, est une insécurité à elle seule. Donc attention aux mots de travers, aux propos qui éveillent votre certitude qu'il vous la fera de travers, mieux vaut en changer tant qu'il est encore temps. Et quand vous revenez à vous, vous vous rendez vite compte qu'il vous manque bien des choses, avant de pouvoir incarner pleinement la meilleure version de vous-même, et c'est encore une fois de l'insécurité que vous ressentez. Bref.

Le problème avec l'insécurité, c'est que dès les premiers signes, c'est le cinéaste en vous qui commence à tourner son film. Et c'est donc avec un maximum de mauvais pressentiments que vous allez élaborer un plan d'action, qui en vérité est un plan vous maintenant prisonnier d'un système. 

Ici la seule solution, repose déjà sur le fait de le reconnaître, et de pouvoir à la place des actions à mettre en place, vous les remplaciez simplement, par la certitude qu'en vous les meilleures solutions existent déjà, mais pour que celles-ci se mettent en place, il faut cesser d'alimenter des plans autres. Il faut avoir confiance dans le processus, en renvoyant l'attention à vous seul. Par exemple en disant : " J'ai une foi absolue en la vie et en moi, en mon for intérieur en mesure d'élaborer les meilleures solutions pour moi."

C'est absolument tout. Laissez faire les choses, plutôt que de vouloir les faire avec votre logique de fonctionnement traditionnel et conditionné par le système. 

Donc le plus important réside dans cette compréhension que ce sont toujours l'insécurité, le contrôle et l'ego-orgueil, qui sont à l'origine de tous les problèmes. Il suffit de s'en souvenir, puis de faire confiance qu'autre chose est possible.

Mais cette autre chose ne deviendra palpable qu'en laissant tomber les leurres. 

Pat Le Verdoyant 



Qu'est-ce qui nous épuise le plus ?

 Voici selon moi ce qui est déterminant pour toutes celles et ceux qui aimeraient davantage d'épanouissement dans leur vie.

Et je parle là d'un vrai épanouissement, pas juste celui que l'on connait quand on est "en train de faire quelque chose".

Avez-vous déjà remarqué que bien des personnes, quand elles ne sont plus en mesure de "faire", elles prennent vite un coup de vieux ? Ceci étant dû au fait que tout au long de la vie, le système nous aura convaincu, qu'il faut "faire". C'est en réalité une éternelle fuite en avant, qui un jour cesse, en raison d'une maladie, ou en raison d'un épuisement. Sauf que pour beaucoup, en arriver là, est, ou peut etre, une occasion de se régénérer voire de se réparer.

Quand on le peut, c'est une chance de pouvoir prendre conscience qu'il existe une autre façon de fonctionner, une façon permettant bien davantage de profondeur dans nos relations, et surtout une façon de cesser à alimenter les peurs, les manques et les besoins, une façon de réellement vivre pleinement sa vie, avec tout le bon discernement indispensable pour déjouer les nombreux pièges d'un système, qui au final préfère de loin que vous ne preniez jamais conscience. La conscience du système n'est pas la vraie conscience.

Alors venons-en au fait, ce qui nous épuise peut se résumer très simplement :

" Notre plus gros problème dans la vie, c'est l'insécurité. Insécurité qui peut générer toutes formes de peurs. 

Le deuxième plus gros problème, c'est le contrôle. Contrôle que nous cherchons à avoir, mais qui fait aussi que nous pouvons facilement être contrôlés. Et aussi qu'en ressentant le risque de perdre le contrôle, nous plongeons dans toutes les manipulations possibles, vu que les peurs prennent forcément le gouvernail de nos décisions. Dès lors nous sommes sous le contrôle de l'autorité là plus proche de nous, qui va fortement impacter notre raisonnement.

Et enfin vient le troisième plus gros problème, qui est celui de l'ego-orgueil. Je mets ces deux ensembles car séparés, ils ne se traduisent pas de la même manière, mais ensemble, ils forment une alliance explosives servant le système."

Tout ceci a tendance à épuiser les plus téméraires. Car fondamentalement je ne crois pas que nous soyons des systèmes, et nous ne sommes pas fait pour alimenter un système. 

Par le biais de la mise en scène de ces trois problèmes majeurs, nous pourrions à vrai dire nous représenter cela, comme l'image du chien qui se mord la queue. La lutte est sans fin, vu qu'elle s'auto-alimente en continue.

La seule manière d'y remédier, est selon moi d'agir consciencieusement sur les trois en même temps, tout en prenant conscience qu'en continuant à alimenter le contrôle en croyant que c'est le meilleur moyen d'échapper à vos peurs, vous n'êtes que dans une affirmation de la vérité qui sort de votre bouche. Sauf que cette vérité n'est que le résultat des réponses faites à certains moments de la vie, pour votre sauvegarde ou votre survie. De ce fait elle est avant tout constituée des croyances et des réflexes découlant de ces expériences. Elle n'est pas ce que vous êtes authentiquement. Mais pire, étant liée à vos expériences malencontreuses, elle n'est en mesure que de fonctionner en système fermé, rien de nouveau ne peut être envisager.

Au final cet épuisement non seulement vous fait perdre une précieuse énergie, mais il favorisera aussi bien d'autres déclins.

Il suffit d'observer le monde avec la société d'aujourd'hui, ce sont en définitive toujours les mêmes problèmes qui alimentent les mêmes peurs, et suscitent au final toujours plus de contrôle et de nouvelles guerres. Même si les raisons évoquées ne sont plus les mêmes, ou que les problèmes semblent différents, foncièrement cela vient du système qui tourne en boucle avec les mêmes ingrédients. Rien de neuf peut surgir. 

C'est la raison pour laquelle je crois que ce n'est que par le biais d'une prise de conscience individuelle, qu'un changement pourra avoir lieu à plus grande échelle. 

Pat Le Verdoyant 



vendredi 21 mars 2025

Précisions importantes couples/réparations

 Chers lecteurs,

Je dis pas mal de choses sur ceci et cela, mais j'avoue que je m'efforce autant que possible, de faire des publications pas trop longues, étant donné qu'on m'a déjà fait remarquer la longueur de mes écrits. Pourtant voyez-vous, nous parlons de choses tellement riche et complexe, que je redoute bien souvent que je n'en ai pas assez dit...

Bref, tout ceci pour vous dire, qu'en fait j'ai beaucoup mis en avant des choses qui se passaient dans le couple, et je me rends compte, qu'il est tout à fait possible que vous ayez eu du mal à comprendre le véritable sens de mes propos. Aussi j'aimerais apporter ces précisions cruciales.

J'ai en effet mis l'accent sur ces histoires de réparations dans le couple, et même s'il y a bien sûr du vrai dans tout ça, je me dis que certains vont à l'avenir rencontrer un partenaire durant un speed dating, en disant : "Ah ben moi tu sais, je cherche avant tout quelqu'un avec qui on peut se réparer ensemble!"

Ouille!!! Non ce n'était vraiment pas mon intention.

Ce que je souhaitais vous faire comprendre par ces publications, c'est qu'on le veuille ou pas, il y a de ce genre de choses qui se jouent d'office dès lors qu'on veut se mettre en couple, sauf qu'en vérité, cela devient effectif que bien plus tard. Au début tout est beau, on a plaisir à être ensemble, on partage beaucoup de choses chouettes, et chacun se montre sous le meilleur angle possible. Puis quand le temps passe, chacun finit par faire un peu moins d'effort, peut-être même qu'il y a certaines failles qui ont fini par ressurgir. Et c'est là que cela commence à devenir compliqué. Entre projections et transferts, entre ce qui m'appartient et ce qui t'appartient, c'est le capharnaüm.

C'est donc à partir de ce moment précis, qu'il aurait été judicieux de savoir qu'il y a ces histoires de réparations.

Quand je parle de réparation, ou peu importe comment on veut l'appeler, je ne suis pas en train de dire que l'autre est là pour vous réparer. Non, surtout pas. Mais ce que nous pouvons, selon notre degré de travail personnel, par moment balancer à la figure de l'autre, et bien nous appartient très souvent d'abord à nous-mêmes. Autrement dit l'autre est comme une sorte de révélateur, de ce qui n'est pas vraiment dépassé en nous. L'autre peut être un parfait crétin, pour parler un peu vulgairement, ce n'est pas lui qui fera en sorte que vous le compreniez. Mais ce que l'autre vous renvoit, si vous êtes en mesure de vous poser la question en quelle mesure et avec quelle intensité, cela vous appartient, vous serez du coup aussi en mesure de le travailler. En le travaillant, la réaction finira par disparaître, et peut-être même vous rendrez-vous compte dès lors, que votre partenaire était juste là pour que vous preniez conscience de cela, mais en vérité vous ne l'aimez pas (car le crétin était effectivement la seule façon de le nommer), ou alors vous vous rendrez compte que ce partenaire le savait dès le début, et que c'est par amour, qu'il vous a laissé en prendre conscience... Du coup là, c'est le véritable amour qui pointe le bout de son nez.

Alors j'admets, c'est top de pouvoir rencontrer un nouveau partenaire, qui comprendra d'entrée de jeu les enjeux, dans le sens qu'il sera en mesure de dire : "Tu sais là, tout va bien, nous nous plaisons, nous nous entendons bien, mais peut-être qu'un jour, nous finirons par rallumer nos blessures respectives pour je ne sais quelle raison obscure, et c'est pour cela que j'aimerais que tu saches, que nous parviendrons à surmonter tout cela ensemble, car je ne t'en voudrais pas pour ce que tu me balanceras à la figure, et j'espère que toi aussi, tu ne m'en voudras pas. Quoiqu'il en soit je te fais la promesse de travailler dès lors sur moi, pour que tu ne puisses plus projeter cela sur moi et qu'aucun de nous fasse de transfert sur l'autre."

 Ok je suis tout à fait d'accord avec vous que cela semble ridicule et improbable. Pourtant tout ceci se passe dans le quotidien de millions de couples, qui se déchirent encore et encore, avec toujours le même arrière-plan, l'absence d'un travail sur leurs blessures profondes.

Je sais très bien que nombreux couples ne fonctionnent pas du tout avec cette conscience, et pourtant ils sont ensemble depuis des années. Mais combien parmi eux tolèrent l'intolérable? Combien ne font que cohabiter? Combien trouvent des distractions dans d'autres choses que le couple? Personnellement je n'appelle pas cela des couples. Cela m'appartient et je ne vous demande en aucun cas d'adhérer à mes croyances. Néanmoins l'image de la société, est à l'image des individus qui la composent.

Pat le Verdoyant



Existe-t-il un pardon plus difficile à faire ?

 Bon j'imagine que cette question pourrait vous sembler bizarre !?!

Et pourtant je la pose, car même si pour certains le Pardon pourrait s'avérer impossible dans certains cas, et pour d'autres finalement devenir une certaine routine, je crois néanmoins qu'il existe aussi une partie immergée, comme celle de l'iceberg, et dont nous nous empressons de cacher l'existence. 

Je ne suis bien évidemment pas assez clairvoyant pour connaître tous les cas de figure, et par mon propos je ne cherche en aucun cas de minimiser les souffrances vécues par les uns et les autres, sauf qu'en amont des souffrances, il y a eu autre chose. Quelque chose qui est passé à la trappe, en raison de l'importance qu'ont pris les traumatismes et les blessures qui s'en suivirent. 

Voilà pourquoi je crois que nous pouvons certes tourner autour du pot toute la vie durant, en se posant la question si oui ou non, nous sommes en mesure de pardonner les circonstances ou les bourreaux. Mais que s'est-il passé avant ?

Là aussi nous pourrions chercher d'autres coupables, il y en a toujours largement assez. 

Pourtant je crois qu'il y a autre chose, quelque chose qui relève bien davantage de notre propre ressort. Alors j'admets que cela pourrait être une mauvaise idée de chercher une accusation de plus à notre encontre personnelle, étant donné que nous nous en voulons déjà largement assez. N'est-ce pas ?

Sauf que mon intention n'est pas d'y rajouter une couche. Nous savons, en tout cas pour ceux qui ont bien voulu faire un travail sur eux, que même en étant bel et bien victime d'un bourreau ou d'un prédateur, cela demande beaucoup de courage et de détermination pour parvenir un jour, si ce jour venait, avant d'accepter que nous n'étions nullement en mesure d'agir ou réagir autrement que nous l'avons fait. Personne ne doit en plus de l'événement, porter le poids d'une culpabilité à notre niveau, car même si aujourd'hui, notre état d'être et de conscience, nous permettrait autre chose, à l'époque cela n'était pas envisageable, d'aucune façon. Ainsi je ne parle pas de l'événement, quel qu'il soit. 


Sauf qu'il me semble, c'est ainsi que je le ressens, parvenir au bout de la souffrance et du problème, ne suffit le plus souvent pas, pour que nous nous sentions pleinement libéré. 

Mes propos ne s'adressent peut-être pas à tout le monde, soyez-en bien conscient. Mais dans certains cas, je crois qu'il y avait bien en amont, une pensée, une forme de pensée, peut-être un attachement ou une croyance, un désir, une requête, une pulsion, qui est sans le moindre rapport avec l'événement survenu bien après. Je ne sais pas comment vous l'expliquer plus précisément, si ce n'est que cela venait de nous, c'était comme un choix ou une décision ou encore un pouvoir, que personne d'autre ne pouvait enclencher si ce n'est nous-mêmes. Et ça, nous nous en voulons au plus profond de nous. Et personne n'en parle, parce que probablement même nous, nous l'avons plus ou moins oublié. Et vu que tout le monde est concentré sur les problèmes, personne n'ira le déterrer, vu que cela ne ressemble pas à un problème.

Notre grande chance repose sur le fait que ce truc dont je vous parle, il conditionne pourtant toujours encore nos vies. Nous avons donc bien des occasions de remettre le doigt dessus. C'est une chose que nous devrions d'une part parvenir à mettre en avant, puis réussir à nous en pardonner. Sauf qu'il fait parfois aussi partie de ce qui fait notre fierté sous-jacente.

Voilà je ne vous en dis pas plus. Libre à chacun de découvrir si cela lui parle ou pas. 

Pat Le Verdoyant 



jeudi 20 mars 2025

Amour inconditionnel quésaco?


 Très honnêtement entre nous, je ne sais pas si je suis bien placé pour vous répondre à cela ou pas. Parfois je me sens tellement conditionnel.

Pourtant je ne suis d'accord avec les personnes qui auraient très rapidement tendance à affirmer que l'amour inconditionnel n'est pas de ce monde.

Néanmoins il est vrai, que cette inconditionnalité semble bien inatteignable le plus souvent...

 

Alors que dire maintenant?

Et bien je vais m'appuyer sur mes parents. Parce que j'ai eu des parents plutôt très inconditionnels. Même si j'avoue que c'est plutôt mon père qui était le champion de l'inconditionnalité, j'avoue que ma mère au fond se débrouillait plutôt pas mal.

Même si je sais que je suis un privilégié, parce qu'à ce jour je n'ai jamais rencontré de personne aussi inconditionnelle que mon père, je sais que nous prenons notre rôle de parent très au sérieux pour beaucoup d'entre nous. Enfin quand je dis beaucoup, je pense bien évidemment surtout aux personnes à peu près conscientes. Je sais pour ma part que je suis exempt de toutes attentes envers mes enfants, je les aime inconditionnellement. Et je ne pense pas totalement être le seul dans ce cas, même s'il y a "des petites attentes" chez certains, je dirais que ce sont des attentes qui pourraient ressembler à celles de ma mère.

Des attentes qui ne m'ont pas obligé à être quelqu'un d'autre que celui que je suis.

 

Néanmoins, j'aimerais tout de même préciser que l'Amour inconditionnel ne signifie pas que l'on va se manquer de respect envers soi-même, ou qu'on va accepter des choses inacceptables. L'Amour inconditionnel n'est pas un oubli de soi, de ses valeurs ou de ses rêves ou de ses besoins personnels.

L'Amour inconditionnel ne nous prive pas de discernement, il ne nous prive pas de la capacité de dire oui ou non. Par contre l'Amour inconditionnel nous demande un plein engagement au-devant de notre Vérité intérieure.L'Amour inconditionnel nous invite à nous guérir, à nous améliorer, à nous aimer profondément.

Sauf que cela ne se fait pas à notre détriment, cela ne se fait pas en cherchant à faire plaisir à autrui.

L'Amour inconditionnel c'est être juste et véritable avec soi-même, et pouvoir être dans cette même justesse et vérité envers les autres. 

Pat Le Verdoyant

 

Pourquoi se met-on en couple ?

 Comme vous vous en doutez sans nul doute, il existe des milliers voire des dizaines de milliers de raisons pour se mettre en couple, ou du moins entretenir une relation privilégiée avec quelqu'un.

Aussi vais-je vous proposer ce qui me viendra à l'esprit, tout en vous écrivant ce post, n'ayant à vrai dire rien de précis en tête.

Je citerais en premier lieu notre idée première, qui certes est au moins la mienne, mais peut-être que cela vous parlera :

- Pour ma part le fait de "tomber" sur une personne qui, pour je ne sais quelle raison, me plaît, m'attire et m'enchante, jusqu'au point d'en être amoureux, et d'envisager une relation à long terme, fait sans nul doute partie d'un rêve de toujours. J'ai grandi en ressentant profondément ce souhait, d'un jour croiser la route d'une personne particulière, qui me comprendrait, m'accepterait, et surtout qui serait en mesure de voir en moi, quelque chose que les autres ne voient pas, quelque chose qui ferait qu'elle ressente ce même souhait. Et ceci est d'autant plus vrai, quand on s' est senti en décalage par rapport aux autres, ou qu'on n'est pas parvenu à se reconnaître ni dans les personnes de même sexe, ni dans les personnes de sexe opposé. Quelque part cette autre personne, est comme une bénédiction, comme une personne avec laquelle on espère demeurer ensemble pour toujours.

- Ensuite, je parle après cette grande histoire, on n'est plus vraiment la même personne, pour bien des raisons différentes, fussent-elles belles ou fussent-elles moches. On peut se poser un tas de questions, on peut s'en vouloir ou au contraire se dire qu'il y a quelque chose qui nous a échappé, à moins qu'on se dise qu'il doit y avoir un problème en nous. Peu importe, je placerais du coup en deuxième position, les relations dites de réparations, mais qui peuvent juste être des relations, où le temps finit par nous guérir un peu. En gros je dirais que pour ma part j'ai cru quelque chose, et me suis rendu compte qu'en fait ce que j'ai cru n'était pas vraiment exact. C'est donc à partir de là qu'il fallait que je m'ouvre davantage, afin de pouvoir réaliser qui je suis réellement.

- Il va de soi que nous sommes tous différents, de ce fait ma chronologie ne sera peut-être pas la vôtre. Quoiqu'il en soit, en Amour, j'ai toujours été de ceux qui partaient du principe que je ne sais rien. Ainsi ma troisième phase d'expérimentation consistait avant tout à connaître mes limites, et selon les cas, d'ouvrir ces limites, voire de les fermer aussi par moment.

- La quatrième phase, si je puis l'appeler ainsi, est en fait une absence de relation, c'est un stop. Je dirais que c'est une phase que beaucoup ignorent voire se refusent de faire. Tout au plus cette phase leur est imposée par la vie. C'est une phase essentielle selon moi, car c'est au cours de cette phase qu'une construction différente de l' être peut se faire. Mais pas toujours. Cependant cette phase correspond aussi à l'abandon de la volonté de chercher. 

- Quand on ne cherche plus, et selon l'état dans lequel on est, car, même quand on ne cherche plus officiellement, l'esprit continue à se laisser distraire facilement. Donc attention au retour de manivelle, aux rechutes intempestives dans nos vieux schémas de fonctionnement, ou encore dans ces certitudes qui correspondent bien plus à la volonté de l'ego qu'à une réelle ouverture du cœur.

De mon côté j'ai eu droit à ce que l'on appelle des synchronicités. Mais qui furent assez vite gâchées par la présence de tout genre de défenses aussi bien présentes chez moi que chez l'autre. 

Aujourd'hui j'ai une assez bonne compréhension de ce qui se joue dans un couple, de ce fait je peux vous dire qu'un couple, est et sera toujours une occasion de dépasser nos blessures et nos traumatismes. 

Néanmoins beaucoup n'ont pas réellement conscience de cela. Le ou la partenaire représente pour beaucoup juste une façon, ou de ne plus être seul, ou compléter une liste de critères que l'on se sera fixé, pour accepter une telle relation. En fait l'autre est davantage un objet venant répondre soit à un fantasme, soit à des exigences consciencieusement formulées par le mental pour se préserver de tout risque de débordement ou de nuisance, qui pourraient nous remettre en danger. 

Malheureusement, quoiqu'il en soit, cela dépend toujours en premier lieu de notre positionnement personnel face à notre souffrance. Je veux dire par là que si un traumatisme par exemple continue à sourder en nous, aucun raisonnement mental n'y viendra à bout. En d'autres termes, même en se croyant en sécurité, on ne l'est pas, car l'enjeu de la vie, sera toujours de nous libérer de ce qui nous entrave. Ainsi par exemple, un deuil non réellement surmonté, fera que cette thématique reviendra sur le devant de la scène quoique nous fassions, encore et encore jusqu'à ce qu'il soit vraiment dépassé. 

Néanmoins on peut vivre toute une vie en ayant la tête dans le sable, telle une autruche. 

Ce n'est pas pour rien que la nouvelle génération a bien dû mal à comprendre les anciennes générations qui demeuraient ensemble malgré un sérieux manque d'amour. Pourtant de nos jours nous appelons amour, bien des choses qui n'ont guère plus de vérité que chez les anciens, on les appelle juste autrement et on feind que cela est authentique.

Voilà pourquoi j'insiste en disant qu'on se met en couple, quand on est vraiment conscient et qu'on espère le meilleur, que pour transcender tout ce qui est à transcender en nous. 

Et quand on transcende cela de part et d'autre, cela devient de l'Amour. Avant c'est juste une mise en scène. 

Pat Le Verdoyant 



mercredi 19 mars 2025

Retour sur le désir d'être à deux...

 Voilà j'aimerais revenir peu à peu à ce qui m'anime depuis toujours : l'Amour.

Certains m'ont fait paraître la probabilité que je suis amoureux de l'Amour, et j'avoue sur le coup que je trouvais que c'était une très belle définition. 

Aujourd'hui de nombreux mois ont passé, et je suis amené à me souvenir de cette affirmation. Finalement je dirais que je suis plus amoureux de la Vérité que de l'Amour, et j'imagine que cela pourrait en faire réagir certains, car on pourrait bien se demander s'il existe réellement une Vérité immuable ? Alors que l'Amour semble bel et bien palpable.

De ce fait, je crois, que j'aime et j'aspire tout particulièrement à la Vérité, en sachant que c'est ce qu'il y a de plus dure à atteindre, c'est un challenge immense, dans le sens, que même si nous pouvions longuement discuter sur ce qu'est une Vérité immuable, et que l'on pourrait sans nul doute parvenir à un consensus, que j'appellerais "paresseux", cette Vérité nous confront en premier lieu à nous-mêmes, et c'est là que réside aussi toute la difficulté, mettre nos espoirs et nos aspirations en adéquation avec la réalité de ce que nous sommes dans l'instant présent. Bref !

En ce qui concerne l'Amour, j'ai un ressenti très différent, même si je galère bien souvent, je sais néanmoins que l'Amour est ma véritable nature, et je crois qu'elle est notre véritable nature à tous. Nous l'avons peut-être oublié, et le plus souvent on nous l'a fait oublier, si je puis dire ainsi.

Du coup l'Amour est quelque chose qui doit être révélé en nous et en l'autre. En cela je m'accorde parfaitement à ce que disait ma formatrice Isabel Lucas, qui disait qu'au sein d'un couple, les blessures de chacun des partenaires sont guéries par leurs interactions, sans qu'il y ait réellement besoin d'une intervention extérieure ou consciente. Alors j'ai, je crains déjà déformé la phrase originale, et je m'en excuse. J'ajouterais simplement à cela, qu'il faut encore que chacun des partenaires soit conscient aussi, et peut-être même avant tout, qu'un couple représente une possibilité de réparer le passé.

Avec cette conscience là, l'Amour au fond de nous, peut se révéler, comme si dans les yeux d'une personne particulière, nous avions l'occasion de nous souvenir que nous sommes venus nous incarner, avant les blessures, les traumatismes et tout ce qui nous a fait oublier cela, pour pouvoir vivre cet Amour au grand jour. 

Avec cet arrière-plan il devient évident que le fait d'être amoureux de l'amour, n'est qu'une traduction mentale, qui tend à exprimer un quelconque blocage se situant dans la relation à soi et à l'autre.

Le désir de fusion, tout comme le rejet de fusion, nous renvoit exclusivement à une incompréhension de la dépendance. 

L'interdépendance qui est une réalité plus juste de notre etat d'être humain, pourrait être traduit en terme de couple, soit par un travail d'équipe, soit par une fusion positive où il n'est ni question de possession ni de dépendance. 

Quoiqu'il en soit la notion de couple repose toujours sur un partage, une implication et un engagement où l'essentiel repose sur l'équilibre parfait de son individualité et de la communion de deux personnes, soit 1+1=3.

Pat Le Verdoyant 



mardi 18 mars 2025

Une image de la société...

 Il est possible que je vous avais déjà livré cette image, veuillez m'en excuser si c'est le cas.

À la suite de ma publication précédente, j'ai repensé à ces histoires, et cela m'a fait penser aux feux rouge. Oui vous savez les limitations de vitesse, les zones 30km...etc.

On peut voir à certains de ces feux, le panneau qui dit que si l'on respecte bien la limitation à 50km/h le feu restera vert, dans le cas inverse, donc si on dépasse la limitation, le feu passera au rouge.

Sauf qu'en vérité, une grande majorité de ces feux passent au rouge alors qu'on roule à 43km/h.

Personnellement cela me fait beaucoup penser à la société. On prétend quelque chose mais qui en réalité n'est pas vraie. 

Et je ne parle même pas du fait que ce seront toujours les mêmes qui rouleront plus vite, et ce seront toujours les mêmes qui ne respecteront rien, et enfin ce seront encore toujours les mêmes qui profiteront de ces situations. 

Les limitations de la vitesse et leurs indications reflètent précisément la société moderne. C'est un peu comme si on voulait se rassurer de quelque chose mais que dans le fond, advienne ce qui pourra. L'essentiel étant de s'être donné bonne conscience. 

Mais il y a toujours et encore des dommages collatéraux. 

Pat Le Verdoyant 



L'évolution de la société...

 Il est dit que la société s'est beaucoup transformée ces dernières années, et que bien des choses ne se vivent plus comme il y a quelques années en arrière.

C'est par exemple le cas des relations de couple. 

Il est aussi dit qu'il fallait quelque part s'adapter à ces nouvelles situations, être en mesure de ne plus envisager le couple sous le même angle qu'auparavant. 

J'avoue que j'ai du mal à comprendre et surtout à ressentir en quoi cela serait un signe de progrès. 

Alors bien sûr, il va de soi qu'il serait malvenu de prendre appui sur de quelconques modèles, vu qu'il n'y en avait pas vraiment. Je ne suis pas en train de dire que cela n'existait pas, des couples particulièrement harmonieux, mais ce que nous retenons en premier lieu ce sont tous les couples dysfonctionnels, ceux où chacun souffrait d'une certaine manière, et qui pourtant sont demeurés ensemble contre vents et marées, et surtout en faisant pas mal de dommage collatéraux.

Il va de soi que nous sommes des expérimentateurs, et que cela fait partie de nos habitudes de croire que la solution qui se présente à nos yeux aujourd'hui, est forcément la bonne. Ne dit-on pas qu'il faut d'abord commencer à y croire, avant que cela se réalise concrètement ?

Le choix est toujours individuel, et chacun dispose de sa liberté comme il l'entend. 

Cependant je fais une grande différence entre ce qui se joue au fond et ce qui apparaît comme des évidences pour beaucoup. 

De ce fait je crois que rien ne peut remplacer des valeurs fortes, et surtout pas des attitudes, dans lesquelles on placerait des valeurs, mais qui fondamentalement resteront juste une mise en scène exposée aux yeux du monde, mais qui ne transcendent rien à l'intérieur de soi. 

Donc quoiqu'il en soit, il y a des modèles qui se construisent de nos jours, qui semblent convenir à un grand nombre de personnes, mais en vérité ne font que masquer la misère intérieure. Y adhérer c'est cautionner une réalité approximative, qui ne permettra pas de véritable évolution fondamentale de la société. 

À vrai dire, ce qui a lieu dès lors est en tout point semblable à l'ancien que nous fuyons. 

À titre d'exemple certes couvrant une toute autre histoire, je citerais les histoires de féminisme et de masculinisme. Si vous regardez leur définition, le premier miserait sur l'égalité entre hommes et femmes ( ce qui bien sûr, est une bonne chose), et l'autre miserait davantage au maintien de la primauté des hommes si je peux le dire ainsi. C'est quelque part une bataille sans fin. Mais pourquoi cela est-il ainsi ?

Car, selon moi ce qui s'exprime le plus souvent dans le féminisme, est au fond, juste l'opposé exact du masculinisme. C'est-à-dire qu'il s'agit en vrai d'une réaction et non pas d'une mise en avant de vraies solutions. 

Même si quelque part, on voudrait y faire croire, c'est avant tout une guerre. Il est important de ne pas confondre mon propos avec des interprétations douteuses. Je ne dis pas que cette guerre n'est pas utile ou justifiée. Je dis seulement que la façon dont elle est menée, n'apportera que des solutions superficielles à long terme. 

Et c'est exactement de cette manière que tous les changements sont amenés de nos jours. C'est l'ego ou l'intellect qui veulent à tout prix imposer leur vision, tout en appelant cela quelque chose qui viendrait du cœur ou des tripes. Sauf que cela ne vient que du mental. 

Pat Le Verdoyant 



Réflexion sur les prix et les illusions...

 Bon j'avoue ne pas trop savoir si mon contenu vous intéresse ou non ?

Mais c'est ok pour moi, vu que j'utilise ce moyen de communication en premier lieu pour partager. Je me rends compte que mes partages ont un peu changé ces derniers temps, voilà tout. 

Donc aujourd'hui j'avais envie de vous parler des prix qui sont pratiqués dans les accompagnements. C'est une réflexion qui n'a pas de parti pris, et qui ne cherche pas à convaincre. 

Néanmoins il faut bien dire que j'ai toujours été très partagé quand j'entendais les avis des uns et des autres... 

Entre ceux qui ont du mal à mettre une valeur sur leur travail, et ceux qui explosent leur prix, et enfin aussi ceux qui sont gratuits. Faut-il parler de ceux qui usent de ruses pour arriver à leur fin ?

En fait c'est un sujet extrêmement délicat, qui probablement n'a pas de réponse juste, mais qui traduit quelque chose qui serait plutôt de l'ordre de s'accorder sur le fait que ce sont les croyances de part et d'autre qui garantissent à chacun l'expérimentation de ce qui est juste pour lui. 

Maintenant ce qui est juste pour chacun n'est pas nécessairement ce qui bon pour lui, sauf que d'un mal, il y a des invitations qui sont lancées. Invitation à davantage de discernement, ou à davantage d'humanité. Enfin bref, il y a des leçons à tirer de chaque situation. 

Personnellement je suis d'avis que l'on a le droit de proposer ses services gratuitement, tout comme on a également le droit de les vendre à un prix élevé. Sauf que la qualité du service ne dépendra jamais du prix. 

Il est là le piège ! Méfiez-vous de ceux qui prétendraient autre chose.

Perso je regarde le monde, je l'observe depuis pas mal de temps. 

Je me dis alors qu'il y a un élan palpable, des gens qui voudraient vivre autre chose que ce qui a été. Voyez-vous quelque chose de plus juste, de moins matériel.

Mais d'un autre côté, je vois des gens qui font du business avec tout. Cela va de négocier les prix au plus bas, à vendre au plus cher. De nos jours l'on est habitué à acheter un plat dans une boulangerie industrielle pour le prix qu'on payait il y a vingt cinq ans pour un restaurant convenable. De nos jours on est habitué à louer un appartement qu'on aurait appeler il y a trente ans une cage à lapin pour le prix qu'on aurait payer un cinq pièces il y a quarante ans. 

Y-a-t-il une normalité dans ça ?

Je ne crois pas, tout au plus pouvons-nous y voir toute la confusion humaine, qui à force d'être abusée, finit par abuser de même.

Quand j'entends certaines personnes dire qu'elles disposent d'une clef ou d'une technique, qui permettrait de radicalement changer la vie, en raison d'un soulagement physique ou autre, mais que ce serait révolutionnaire même pour l'avenir de l'humanité, j'aurais envie de dire qu'il ne s'agit pas de le vendre mais de l'offrir.

Il en est de même quand on a un don particulier par exemple de guérison, je me dis qu'il est impossible de vendre ce genre de choses. Même si je comprends très bien qu'il faut bien évidemment vivre, rien n'empêche de demander en échange des aliments ou un autre service. 

Ensuite il reste les choses qu'on a apprise, qui même si elles rendent service et améliore la vie, ont nécessité un travail de longue haleine sur soi. Voyez-vous moi par exemple je travaille depuis quarante ans sur moi, cela fait quarante ans que je souhaitais devenir thérapeute, et j'ai pour ainsi dire attendu d'avoir la maturité de mes expériences avant de me lancer. De ce fait et selon ce que je propose, je ne ressens aucune gêne à proposer certains services à un prix plus important. Mais je n'en ferais pas pour autant la seule règle. 

Je crois que le pire c'est de "promettre" quelque chose, avec le culot de ne pas le promettre en mot clair, mais d'inciter l'autre à croire qu'il s'agit d'une promesse ou d'une garantie. Et là d'appliquer un tarif qui est trop même s'il ne représentait pas un grand investissement.

Me comprenez-vous ?

Pour moi, il est clair que l'on se situerait là dans des choses très illusoires, et que les prix pratiqués de fait, relèvent davantage d'une grande intelligence stratégique, mais sans le moindre rapport à une vraie envie d'aider son prochain. 

C'est à vous de décider au final. 

Préférez-vous les belles paroles ou plutôt la réalité de ce qui est vrai dans le fond ?

Pat Le Verdoyant 



lundi 17 mars 2025

De l'importance d'un impact...

 Ce que j'entends par impact, est en fait le traumatisme ou la blessure, selon ce qui s'est passé à ce moment précis pour nous, en rapport également avec le degré de vulnérabilité ou de confiance, qui existait à ce moment précis de notre vie. Et qui du coup, s'est transformé en impact à long terme.

Ici, nous ne parlons bien évidemment d'aucune blessure ou traumatisme grave, étant donné que nous savons généralement ce qui est grave. A une exception près, voire deux, l'une étant liée à l'âge au moment de la survenue, l'autre étant en lien avec notre état physiologique ou psychique. Dans le sens que l'un et l'autre pourrait faire de sorte à ce que nous soyons dans l'impossibilité à nous souvenir de l'événement. 

Quoiqu'il en soit, même si un événement n'est pas grave, il peut néanmoins induire un comportement qui nous dessert tout au long de la vie. 

Sachant aussi, qu'un même événement peut être considéré par certains comme un détail, alors que d'autres l'auraient perçu comme une montagne infranchissable. 

Une des principale différence, faisant qu'il y a ou pas un impact, est le fait d'avoir pu "décharger" l'émotion y étant lié.

Par exemple un événement survient, et nous pouvons réagir naturellement en pleine conscience à celui-ci, en exprimant une réaction suffisamment satisfaisante pour nous, pour en sortir, je dirais "en vainqueur", nous dirons que cet événement aura été "déchargé", et nous n'en garderons aucune trace voire même, nous en garderons un souvenir positif. À l'inverse, aussi anodin qu'apparait cet événement, si nous étions alors plutôt vulnérable et en manque de confiance, cet événement demeurera figé en nous, même si nous n'en garderons aucun souvenir marquant. Sauf que l'impact sera inscrit de façon indélébile, et à chaque fois que nous nous trouverons face à une situation, à travers laquelle nous pourrions créer une association entre présent et ce passé impactant, nous y réagirons, avec la vigueur de notre incarnation présente.

Sauf que l'association, que l'on appelle en langage thérapeutique un "couplage", pouvant aller jusqu'au "sur couplage", ne traduit pas nécessairement le même danger ni un événement comparable à celui qui nous aura blessé ou traumatisé.

Quelle est l'importance de tenir compte de ces informations ?

À vrai dire certains évènements peuvent être tellement traumatisant, qu'une personne ayant vécu une situation sans décharge, pourrait par exemple fuir tout lien amoureux avec un partenaire, ou encore adopter un comportement anti-social sans autre raison vraiment probante. En fait ce qui n'est pas dépasser, peut vraiment pourrir la vie d'un individu.

Pat Le Verdoyant 



Ce que nous apprennent nos activations...


 Pour commencer il est important que je vous dise ce qu'est une activation.

Une activation est une forte réaction par rapport à quelque chose que l'on vient de vivre, entendre ou voir, et qui le plus souvent sera en lien avec une blessure ou un traumatisme, qui n'auront pas été totalement "guéris".

Alors certes, tout n'est pas de l'ordre de l'activation, car selon la nature de notre personnalité, nous pouvons aussi être en réaction, sans que cela soit systématiquement lié à une blessure ou un traumatisme. 

Néanmoins il peut être judicieux de s'interroger sur l'origine véritable de toute réaction trop virulente. 

Je vais vous livrer un exemple précis et réel m'étant arrivé récemment. 

Alors que nous travaillions en binôme, j'ai été amené à mettre en scène, ma vision du couple qu'incarnaient mes parents. 

Cet exercice se faisant à deux, j'incarnais le rôle selon ma perception propre de mon père, et une autre personne incarnait ma mère. J'étais libre de placer ces deux personnes dans la position, l'attitude et la proximité qui correspondaient le mieux à l'image que j'en avais. À la fin de l'exercice, une tierce personne prenait une photo. Et à la suite, je regardais la photo en livrant mon ressenti de la scène. 

J'avais placé mes parents de la façon suivante : ma mère assise sur une chaise, et mon père était debout derrière elle.

Mon interprétation était qu'en fait mon père incarnait la bienveillance et la protection, de ce fait, ma mère était assise, signe d'une attention particulière et respectueuse. Mon père quant à lui, en étant debout derrière elle, assurait son rôle de protection, tout en gardant une vision dégagée vers l'avant pour voir à temps d'éventuels obstacles. 

Mais bien avant que je pus exprimer mon interprétation, l'une ou l'autre personne ayant vu la scène, se précipitaient à dire que ceci était la vision du patriarcat, avec une vision du mâle dominant. 

Voilà j'ignore comment vous, vous auriez interprété cette scène ?

Mais ce qu'il faut retenir ici, c'est qu'une activation n'est pas nécessairement un pétage de plombs. Ici, la personne parlant de patriarcat et de domination masculine, exprime à vrai dire, pleinement où se situe sa blessure ou son traumatisme. 

Cette scène aurait bien évidemment été d'autant plus violente, si la personne avait été directement impliqué. Ce qui ne fut pas le cas. 

Néanmoins cela vous permet je crois, de très bien vous rendre compte à quel point nous pouvons faire fausse route dans nos interprétations personnelles, en raison de la présence de blessures ou de traumatismes mal colmatés, et qui vont jusqu'à nous pousser dans des disputes sans fin avec notre partenaire, alors qu'au fond, peut-être que ce dernier ou cette dernière n'était pas aussi gravement impliqué dans notre histoire de fond. 

Pat Le Verdoyant 


Ressenti et interprétation

 Aujourd'hui j'aimerais aborder un sujet assez compliqué, en tout cas pour moi. En effet, j'ai souvent l'impression que je ne m'exprime pas assez clairement, et que de ce fait les autres, soit me comprennent mal, soit ne m'écoutent même pas.

Et il y a même pire, en parlant de compliqué, c'est que moi-même je ressens les mots par moment comme étant différents de leur définition ou intention première. Mais qui suis-je pour prétendre que la définition officielle ou l'interprétation commune seraient fausses?

Pourtant c'est ainsi, et je ne peux rien y faire, surtout si je ne trouve pas d'autres mots pour en améliorer la compréhension

Les mots qui m'intéressent aujourd'hui sont : complément et comblement.

Bien évidemment nous les voyons ici comme des mots qui se prêtent bien selon moi à la relation de couple. 

Sauf que de nos jours, de plus en plus de gens ont de grandes difficultés avec cette idée qu'une personne serait le complément d'une autre, ou encore que quelqu'un vienne combler ce qu'un autre sentirait comme un vide à combler. 

Il existe de ce fait chez certains de grandes réactions, qui toutes se dirigent puissamment en direction d'une opposition totale face à quelqu'un qui viendrait prétendre l'inverse.

D'ailleurs dans bien des écoles du mieux-être humain, il est dit que chacun doit se compléter lui-même pour devenir pleinement heureux, l'autre ne devenant du coup qu'un partenaire de jeu potentiel, mais surtout pas un outil ou un moyen de parvenir à sa complétude personnelle.

Alors moi de mon côté, j'aimerais déjà signaler le fait que soit nous parlons de couple, soit nous parlons de développement personnel et individuel. Nous ne pouvons pas aborder une thématique de couple en pensant à notre individualité. Sinon nous aurions probablement pas compris quelque chose. 

Je ne vais pas faire une thérapie de couple si la seule chose qui m'intéresse, se limite à ma personne. 

C'est important comprenez-le bien.

Au niveau individuel, c'est tout à fait vrai qu'il est essentiel de ne pas se tromper. Il est important de se combler par nos bonnes attitudes et sentiments envers nous-mêmes, et ne pas confondre avec le fameux "faire"!!! Autrement dit quand on cherche par des moyens extérieurs à se combler de cette absence d'égard à notre encontre.

Nous constatons donc aussi une différence notable entre complément et comblement. 

Mais si nous venons à parler d'un couple, qui est tout de même censé représenter une entité à part, c'est-à-dire deux personnes avec deux univers différents, qui décident de s'unir, ce qui revient à dire, qu'à eux deux, ils formeront une troisième entité qui est le couple, donc deux personnes et trois univers. 

Quand on considère le couple à partir de ce point de vue, il devient facile de comprendre et d'accepter que chacun, vient à compléter à sa manière cette troisième entité. 

S'il n'y a pas de complément, cela signifie qu'une personne n'a pas compris l'enjeu du couple, et est au fond bloquée dans son individualité ou confrontée à des peurs qui l'en empêchent. 

Mais bien souvent cela est aussi dû à un entêtement :"Du genre je ne veux pas compléter quiconque, et je ne veux pas que quiconque me complète !!!"

Ceci étant dû au fait qu'à la place de voir à partir du point de vue commun, elle le voit uniquement à partir de son point de vue individualiste et forcément blessé. 

Pat Le Verdoyant 



dimanche 16 mars 2025

Couples et traumatismes...

 Peut-être qu'il existe des couples dans lesquels les traumatismes ne ressortent pas, peut-être même Existe-t-il des personnes sans traumatisme, ou du moins sans traumatisme grave, ou encore des personnes qui ont pu transcender leurs traumatismes.

Toujours est-il que l'on peut très bien vivre en couple, tout en ayant encore des traumatismes à dépasser. L'un n'est pas incompatible avec l'autre.

D'ailleurs bien des personnes ont tellement enfouie leurs traumatismes, qu'ils ne se souviennent presque pas de leur existence. Je dis cela en toute bienveillance et grand respect. Ce n'est pas quelque chose que l'on maîtrise ou contrôle, sauf que le ou les traumatismes, eux nous contrôlent, même si l'on s'en souvient pas. 

Alors pourquoi je vous en parle ce soir ?

En fait je vous en parle parce que comme je l'ai laissé entendre, les traumatismes sont inscrit dans notre corps, tout comme certains événements de nos vies, ayant laissé des blessures parfois indélébiles, conditionnent notre façon de penser ou de nous comporter, les traumatismes gouvernent indirectement notre façon d'être.

Souvent cela n'est pas gênant à proprement parler, dans le sens que nous nous entourons le plus souvent de personnes qui nous ressemblent. 

Sauf qu'au fur et à mesure que l'on prend de l'âge, il est plus que probable qu'au fond de nous, quelque chose nous invite à davantage de conscience. Dans le sens qu'il peut tout de même devenir lassant de toujours tomber sur des partenaires qui tôt ou tard nous blessent, nous laissent tomber ou que nous devons quitter pour notre intégrité. Intégrité qui n'en est pas toujours une...

Parfois aussi nous sommes simplement confrontés aux échecs, aux frustrations ou encore à la solitude, voire à des problèmes de santé, ou une baisse importante de notre élan de vie. Nous tombons dans un constat maussade de la vie, des critiques incessantes ou encore le besoin impératif de nous battre contre ceci ou cela. 

À vrai dire bien des choses peuvent se régler autrement. Notamment en prenant soin de nous-mêmes. 

Malheureusement de nos jours nous croyons à tort qu'il suffit de "faire", pour être heureux, et de moins en moins de personnes réalisent que si elles ne faisaient plus rien, elles seraient désespérément vides. Alors qu'en vérité nous devrions être bien, même sans rien faire. 

Mais au-delà de cela, nous parlions du couple, et là bien d'autres choses se jouent. Une grande majorité de personnes, en tout cas c'est mon avis, choisissent un partenaire, soit pour ne rien faire de concret face à leur évolution personnelle, c'est pour ainsi dire le modèle classique du contentement, soit elles choisissent un partenaire avec lequel, elles seront sûres de ne pas activer d'anciennes blessures, soit elles choisissent quelqu'un avec qui la distraction sera garantie, mais au fond cela signifie en premier lieu qu'elles n'auront surtout aucune occasion d'être dans l'absence de "faire", et enfin il y a aussi beaucoup de personnes qui choisiront précisément un bourreau, mais en étant toutefois convaincues que ce partenaire correspond à 100% à leurs critères supposés. Il y aura bien évidemment aussi des partenaires qu'elles croiseront, qui seront plus soutenant, et qui pourraient les soutenir dans ce travail de réappropriation de leur processus d'individuation, sauf qu'elles s'en rendront rarement compte.

Bref, tout ceci pour vous dire, qu'un partenaire sera toujours le reflet de quelque chose en vous. Toute la différence provenant du fait, que parfois ce sont de belles choses et parfois ce sont de moins belles. Parfois ce sera juste le reflet de notre renoncement ou de notre paresse, et d'autrefois ce sera le reflet de notre entêtement à ne pas vouloir comprendre...etc.

Au sein des traumatismes, il est bon de savoir que certains traumatismes se complètent quelque part, c'est-à-dire que les partenaires ont des traumatismes qui se situent si je puis dire à un niveau plus ou moins équivalent, mais que chacun y réagit de façon fondamentalement opposée, permettant ainsi comme une sorte de cohérence, qui donneraient un semblant d'harmonie dans le couple, à titre d'exemple une personne hyper jalouse trouverait quelque part une forme de compromis auprès d'une autre personne fortement soumise ou avec un grand manque de confiance en elle. Mais bien d'autres cas existent. Beaucoup seront tentés d'appeler cela de la compatibilité. Tout comme être avec un partenaire avec des symptômes similaires pourraient laisser croire à une compatibilité, sauf qu'elle ne pourra exister à long terme. 

Bon je ne vais pas vous détailler toutes les possibilités, car l'important est que vous puissiez comprendre l'intérêt de travailler sur vous pour pouvoir vivre une vie plus sereine, et aussi d'être en mesure de comprendre pourquoi vous attirez ou êtes attiré par des profils qui au fond ne sont pas du tout compatibles à longs termes avec vous. 

Je sais que de nos jours, les gens préfèrent parler de polyamour ou encore des avantages de ne plus s' attacher à quiconque. Sauf qu'en vérité tout ceci ne sont que des subterfuges de l'ego qui pour sa survie, inventent de nouveaux concepts, mais qui d'ici à quelques années s'avéreront tout aussi inefficaces que des concepts qui aujourd'hui sont dépassés et lourdement critiqués par la nouvelle génération hyper réactive.

Pat Le Verdoyant 



samedi 15 mars 2025

La bonne nouvelle...

 J'aimerais ajouter un constat important à mon précédent propos.

Vu que je parlais des croyances auxquelles nous sommes attachés, il me semble essentiel de souligner le fait, qu'à prime abord certains pourraient croire que le travail sur soi équivaut à un renoncement total de leurs croyances. Sauf que cela n'est pas précisément le cas.

Je m'explique, peu importe la croyance, quand on choisit ou se soumet à une croyance x, pour de fausses raisons ou du moins des raisons justes mais induites par la présence de blessures ou de souffrances diverses, c'est un peu comme si on se mettait un tonneau sur la tête et le corps.

Voilà pourquoi je préfère dire et croire qu'en choisissant une croyance avec une conscience éclairée et surtout en ayant transcendé ses blessures et ses traumas, tout prendra une autre couleur, une autre intensité et une dimension très différente. 

Néanmoins le choix vous appartient. À titre d'exemple, préférez vous croire au Père Noël, ou préférez vous renier Noël pour son aspect commercial, ou souhaitez vous plutôt vous souvenir de la naissance du Christ ?

Personnellement ce que je vous exposé, serait plutôt de vous souvenir en ces jours de Noël, de l'importance de partager des moments privilégiés avec ceux que nous aimons, mais aussi avec ceux qui sont de notre sang. Je suis tout à fait d'accord pour dire qu'il est important de le faire au quotidien, sauf que la réalité démontre que cela est rarement le cas pour bon nombre de personnes. Voilà pourquoi je crois que notre état, je parle d'un état "guéri", est la seule garantie de relations saines à valeur fortement ajoutée et qui en plus bénéficieront de notre bon discernement et de la meilleure bienveillance possible.

C'est cela qui permettra un avenir meilleur pour nos descendants. 

Pat Le Verdoyant 



De l'importance de la notion de choix..

 Nous faisons tous des choix dans la vie.

Chaque choix peut être différent, dans le sens, qu'il y a les choix conscients et inconscients, mais il y a aussi les choix par plaisir, par contrainte, par manque d'autre choix ou encore ceux faits pour ne plus souffrir ou ne plus subir. 

Ceci traduit donc une grande disparité dans les raisons qui nous motivent, mais qui en parallèle nous donnent également des indications sur ce qui au fond de nous sommeille ou est ignoré, refoulé. Car la personne ou la situation provoquant le choix, n'est que très partiellement la raison initiale, ni même la véritable source du possible conflit intérieur.

Même si fondamentalement nous sommes libres de nos choix, nous le sommes rarement en vérité, face aux raisons et à la source initiale de ce que nous fuyons ou voulons à tout prix éviter. 

Ainsi, au-delà de l'impression de liberté que nous offrent parfois nos choix, il est essentiel de considérer ce qui nous a blessé ou heurté en amont de nos choix.

Car ce qui nous est apparu comme intolérable, ou comme source de conflit ou de souffrance, cache le plus souvent bien d'autres raisons. Même si nous avons pris l'habitude de leur coller une image qui nous arrange, cette image est en lien avec d'autres événements, qui eux-mêmes peuvent être en lien avec d'autres causes encore plus anciennes, et qui nous auront poussé à un fonctionnement type, pour notre survie ou notre sauvegarde.

Découvrir tout ceci, peut être un travail de longue haleine, qui nécessite non seulement un accompagnement bienveillant, mais surtout un engagement de notre part, qui peut dans certains cas aussi remettre en question les croyances auxquelles nous nous sommes attachées.

Pourtant ce n'est qu'en acceptant un tel travail que nous nous offrons la possibilité d'une vraie liberté, qui ne dépendra plus, ni d'autres personnes ni d'une situation particulière.

Si je puis me permettre une affirmation : " Je dirais que le fait de travailler sur soi, ne change en rien qui nous sommes, mais permet de changer des comportements qui en vérité nous desservent."

Pat Le Verdoyant 



mercredi 12 mars 2025

Une idée sur la cohérence...

 Je me demandais aujourd'hui en quelle mesure la cohérence était importante ou pas ?

Je me pose cette question en sachant quelque part à quel point cela semble pour moi primordial d'être dans cette cohérence, et aussi bien sûr en opposition à l'incohérence que je n'aime guère. Pourtant je sais aussi que bien souvent les choses qui s'opposent, reposent également sur une même tendance, l'un n'excluant nullement l'autre. Autrement dit, ce n'est pas parce qu'on attache de l'importance à la cohérence qu'on n'est pas pour autant bien souvent dans l'incohérence. 

Néanmoins là n'est pas l'intention de ma réflexion. 

En fait, je pensais davantage au côté structure mentale et probablement rigide, résidant dans un attachement à ce qui paraîtrait cohérent. 

Ne court-on pas le risque à trop vouloir considérer la cohérence, de simplement passer à côté de ce qui ferait réellement sens à notre vie ?

Je le dis avec d'autant plus de ferveur qu'il paraîtrait que c'est à partir du chaos que la créativité deviendrait possible. Sauf que le chaos n'est ni de la cohérence et encore moins de l'incohérence.

C'est une déstructuration interne mais qui n'affecte en rien la structure de base, si toutefois celle-ci existe. En tout cas je le suppose. Alors que la cohérence nait davantage d'un certain contrôle voire d'une alliance avec certaines formes de croyances. Je dirais que c'est une structuration à laquelle croit l'ego, ou du moins le faux-moi. Voyant de la sécurité, là où il n'existe en vérité que faux-semblants. Peut-être est-ce difficile à comprendre, mais là où règne une cohérence mentale, règne aussi la confusion ou le manque de travail ou le travail partiel sur soi, qui trouve un moyen de s'exprimer de plus bel. Ici il s'agit de bien saisir que le chaos n'est en aucun cas ni de l'incohérence ni de la confusion.

Le chaos est la traduction de la déconstruction des structures figées et rigides, qui furent mises en place, pour la sauvegarde et la survie de notre être, en réponse directe à des blessures et des traumatismes.

La nouveauté ne pourra surgir qu'après. Car tout ce qui surgira tant que les structures egotiques sont en place, ne sera quelque part que la même chose dans une teinte et une forme différentes. 

L'acceptation n'est pas encore de l'amour. Pour que celui-ci devienne réellement inconditionnel, il est impératif que les structures mentales liées aux symptômes aient été dissolues.

Pat Le Verdoyant 



mardi 11 mars 2025

Comment un thérapeute va-t-il vous aider ?

 Je constate que c'est une interrogation que nombreuses personnes se posent...

Comme je le disais déjà, il est impossible de nommer tous les cas de figure existants, car chaque patient, chaque consultant est différent. 

Néanmoins nous pouvons dire que le milieu dans lequel nous avons grandi, et l'éducation autant familiale que societale, ainsi que l'environnement en tant que reflet du collectif, ont un impact certain sur la personne que nous sommes devenue.

Selon notre perception propre, liée à la façon dont nous avons vécu chaque situation, et les besoins spécifiques et les manques que nous avons ressenti, nous nous sommes construits avec un certain nombre de croyances, de blocages, d'armures de protection et bien sûr une ou des réponses spécifiques, nous garantissant notre survie. Ceci s'appelle généralement : le personnage ou encore le faux-moi.

À côté de la construction de ce personnage, il y a aussi des parties de nous-mêmes qui ont été refoulé, ignoré ou rejeté. Ces parties, bien que non reconnues officiellement par nous, agissent néanmoins de façon sous-jacente. Ce sont elles qui peuvent par exemple nous faire dérailler, ou encore nous encourager à voir uniquement les défauts d'une autre personne, sans réaliser que nous portons le même défaut. 

Le résultat de ces états d'être, nous met en déséquilibre ou même en conflit intérieur. Il fait de nous des personnes très contrôlantes, ou alors peu confiantes en nous-mêmes. 

Tout ceci se reflétant également autour de nous, dans les personnes ou les situations que nous vivons. 

Le thérapeute est de ce fait la personne qui nous permettra de nous accompagner à travers ces différentes étapes, afin de mettre en lumière les comportements automatiques, les évitements, les sabotages...etc.

Le thérapeute utilise un ensemble de méthodes, outils et moyens, vous permettant peu à peu de rendre tout ceci conscient. 

Selon votre cas, vous apprendrez progressivement à lâcher des excès de contrôle, comprendre l'importance d'être à l'écoute de vos sensations, de vos émotions et même de vos pensées.

Selon votre cas, vous aurez l'occasion de réparer, ou du moins de pardonner des faits passés que vous n'étiez pas en mesure d'accueillir autrement que vous l'avez fait. 

Selon votre cas, vous apprendrez à mieux cerner vos besoins, à vous affirmer, et aussi à dire "non" à ce que vous ne voulez pas. Sauf que contrairement à d'autres méthodes, les méthodes corporelles vous permettent de dire un "non" qui ne se limite pas juste à la tête, car vous allez l'intégrer jusqu'au moment où vous le ressentirez dans vos tripes et dans votre cœur.

L'objectif premier vous appartient bien sûr, mais quand vous faites ce travail consciencieusement et avec implication, vous apprendrez à vous équilibrer, la finalité si je puis dire en sera la meilleure harmonisation possible de la globalité de votre être.

Voilà ce que peut vous apporter un travail thérapeutique. 

Pat Le Verdoyant 



Un mot et de multiples causes..

 Vu que je parlais précédemment de traumatisme, il m'a semblé important de dire que bien souvent nous ignorons totalement l'existence de certains traumatismes. Le réflexe bien connu de bien des gens, étant de dire qu'ils n'ont pas besoin de thérapie car ils ne sont pas malades, et encore moins traumatisés.

C'est tout à fait normal de réagir ainsi. Sauf qu'à titre d'exemple, le simple fait d'être né, présente déjà un trauma en soi. 

D'autres traumas existent, même si nous ne les percevons pas comme tel.

Bien souvent, il arrive même que des traumatismes surgissant pendant une thérapie, gênent le consultant, jusqu'à décider de cesser la thérapie. Là encore une fois c'est un réflexe normal. 

Cependant toutes ces choses que nous préférons ignorer voire rejeter en arrière plan, continuent à grandement influencer nos vies. 

Peut-être est-ce en raison de certains de ces traumatismes ou simplement blessures oubliées, que nous ne parvenons pas à être pleinement satisfait de notre vie ? Peut-être est ce en raison de cela que nous ne trouvons pas d'Amour durable ? Etc, etc...

Le travail thérapeutique ne s'impose pas que pour les abus, les viols ou les violences, il s'avère essentiel dans tout ce qui à un moment ou un autre a été refoulé, dédramatisé, ou invité à l'oubli.

Voilà j'espère que ces informations supplémentaires vous auront donné l'envie de découvrir en quoi cela est important pour vous, et surtout de découvrir les superbes outils qui existent de nos jours, pour vous sortir de l'impasse, qui vous a laissé croire qu'aucune solution existe pour vous. 

Pat Le Verdoyant 



Nouveau départ

 Bonjour à vous, à toi...  J'ai un peu délaissé ce site et je vous prie sincèrement de m'excuser. Je sais que cela n'est pas top...